Réveil à 7h00 et petit déjeuner dans la chambre, car il faut qu’on essaie d’être le plus tôt possible à la tour Tokyo Sky Tree. Ça ouvre à 8h, mais il parait qu’à partir de 9h la queue est très longue. On nous a même parlé de prendre un ticket pour pouvoir commencer à faire la queue pour acheter son billet d’entrée, puis prendre un ticket pour faire la queue devant l’ascenseur ! Je ne sais pas si c’est vrai, mais ça me faisait un peu peur, donc on se bouge pour éviter cette éventualité.
Nous arrivons à 8h15, et il faut reconnaître qu’il n’y a pas de queue du tout pour l’instant, on arrive tout de suite au comptoir pour acheter les billets, on n’attend pas à l’ascenseur (on est que 4 dedans).
On monte à la première plateforme « Tembo Deck », à 350m de haut si mes souvenirs sont bons. On prend déjà quelques photos des environs.
D’en haut, on repère l’Asahi Beer Hall (ou Flamme d’Or, bâtiment dont l’architecte est… Philippe Starck).
Puis on monte à la deuxième plateforme « Tembo Galleria » par un autre ascenseur, moyennant le paiement de 1030 yens (il me semble). La deuxième plateforme est faite sur un plan incliné allant de 445m à 450m. Les photos sont sympas, on voit bien la ville (c’est le minimum), mais malheureusement pour nous, toujours pas de Mont Fuji visible à l’horizon… (le ciel est toujours couvert, même si moins que les jours précédents).
Nous redescendons à la première plateforme, cette fois-ci on est au niveau 345 (la boutique), et on descend ensuite au niveau 340 par un escalator. Ce dernier niveau est celui du glass floor, c’est un dire une partie du plancher (pas énorme) qui est en verre, et donc on peut se voir au dessus du vide…
Pour être tout à fait honnête, j’ai un peu fait cette tour à reculons, parce que d’une part on ne monte pas tout en haut (on ne monte qu’à 450m), alors que partout les affiches nous disent que la tour est la plus haute du monde après le Burj Kalifa. Sauf que, je me dis que si on ne monte pas en haut, c’est pas très intéressant… J’avais préféré le « décapsuleur » à Shanghai ! J’ajoute enfin qu’à Tokyo, on peut déjà monter très haut en allant à Shinjuku au Tokyo Metropolitan Government, dont l’observatoire est au 45e étage (et c’est totalement gratuit).
Bilan, là c’est très cher (3100 yens en tout, soit donc environ 25 euros), pour une heure de vision panoramique, alors qu’on peut avoir quelque chose de comparable gratuitement en allant à Shinjuku.
Redescendus, on part vers la station Tsukiji pour visiter le marché à poisson. On attend un petit quart d’heure notre amie. Une fois qu’elle est arrivée, on part vers le marché à poissons. On passe d’abord devant des petits restau sur le pouce qui sont installés en bord de rue.
Puis vient le Tsukiji Nippon Fish Port Market, dans lequel elle nous emmène. On n’y voit que des commerçant vendant des morceaux de poissons déjà découpés, de taille comparable à ce que nous on peut acheter quand on va en poissonnerie… Donc je ne suis vraiment pas sûr que ce soit ça, le marché professionnel aux poissons, car les portions me paraissent trop petites, ça me semble orienté seulement vers les particuliers.
Je lui dit que le marché des pros est forcément ailleurs, et on continue à marcher. Là, on voit une entrée de hangar, avec un policier qui tend des plans (ici les policiers sont super disponibles pour aider à s’orienter), sur lequel on voit une carte de la zone professionnelle.
On rentre dans cette zone, et déjà il faut slalomer et faire bien attention à ne pas se faire écraser par les petits engins roulants pilotés par des japonais, et assez rapides, leur servant à transporter des marchandises. On marche à l’intérieur du marché professionnel, et notamment la partie en quart de cercle appelée « Seafood Intermediate Wholesalers Area ». Là, c’est vraiment ce à quoi j’avais pensé : plein de marchants avec des très gros frigos, des énormes poissons, des bacs avec des quantités énormes de coquillages ou de crustacés, pas toujours tous vivants.
Pour autant, ils sont en train de finir leur journée, donc plus le temps passe, moins on voit de poissons (en gros ils emballent les morceaux de poissons dans des caisses de polystyrène blanc). Par contre on voit des poissons surgelés énormes être découpés avec des scies verticales à une vitesse qui fait un peu peur.
On tourne pas mal dans cette zone afin de prendre un maximum de photos (sachant que ce n’est pas toujours possible : bizarrement, quand les poissons sont très gros, ils ne veulent pas qu’on prenne de photos… des espèces protégées ?).
Une fois qu’on a bien fait le tour, on passe dans une autre partie, plus petite, appelée sur le plan « Vegetable and fruits Intermediate Wholesalers Area ». Moins intéressante à mes yeux, il s’y vend des fruits et légumes.
En sortant du Fish Market, on mange une espèce de brochette froide de pomme de terre/oignon entourée d’une tranche fine de lard qu’on achète dans une petite boutique à la sauvette.
Nous reprenons le métro jusqu’à la station Ginza, où nous sortons entre les magasins Hermès et Sony (Ginza c’est un peu le quartier chic de Tokyo, l’équivalent du 16e à Paris).
On rentre dans le magasin Sony, mais il n’y a pas grand chose à voir… Dans le magasin Hermès, on monte jusqu’au dernier étage : il y a une expo d’un artiste français Laurent Grasso (« le soleil noir »).
Sortis du magasin Hermès, on continue à marcher sur la rue, en passant par le carrefour Chuo Dori avec l’immeuble Wako et son horloge, puis devant les magasins Mikimoto Pearl, Louis Vuitton, et Bulgari. On rentre dans l’Apple Store, puis dans le magasin Louis Vuitton. Chaque magasin rivalise pour avoir une forme innovante : c’est le paradis des passionnés d’architecture.
Puisqu’on a faim, on s’arrête manger dans un Yoshinoya pas loin (c’est une chaine de beef bols, comme Matsuya).
Restaurés, on reprend le métro, cette fois-ci jusqu’à la station Omotesandō. Omotesandō, c’est en gros l’avenue des Champs Elysées de Tokyo (elle est bordée de multiples boutiques de luxe).
Dans Omote Sando, on parcours l’avenue, on part d’abord vers l’Est afin de voir le magasin Prada. Pareil qu’à Ginza : ici l’architecture est partout mise à l’honneur, avec des formes de bâtiment assez extravagantes.
On parviens à trouver le magasin Kitsuné, avant de revenir sur Omote Sando vers l’ouest.
Puis on descend la rue, on achète un mug chez Starbucks. On rentre dans le magasin des souvenirs Oriental Bazaar, où nous trouvons plein de choses à acheter. Comme la journée n’est pas finie, nous nous promettons d’y revenir le lendemain.
Nous passons ensuite dans le magasin Kiddyland, qui vend toute sorte de peluches et produits dérivés autour de dessins animés pour enfants.
A la fin d’Omote Sando, on arrive sur Harajuku, avec la rue Takeshita-dōri, rue haute en couleur où on trouve pas mal de gens habillés vraiment de façon extravagante (la rue est très appréciée des adolescents japonais)
On la remonte, jusqu’à arriver à la station Harajuku. On se pose ensuite la question de rentrer pour faire une sieste, et s’arrêter un peu de marcher parce qu’on a mal aux pieds. Mais comme il fait encore jour pendant une demi heure, on se met d’accord pour aller jusqu’à Shibuya pour refaire des photos du carrefour.
A Shibuya, on prend d’abord des photos du chien Hachiko (en fait on ne l’avait pas bien vu la première fois). En plus il y a un chat (vivant) sous le chien ! Donc plusieurs photos avec le chien.
On reprend quelques belles photos de Shibuya.
On s’enfonce ensuite dans les rues en partant à gauche du building Q Front (le Center Gai), puis on rentre dans le Tokyu Hands.
Puis on passe au Uniqlo car mesdames veulent faire quelques courses. Puis on rentre vers Shibuya en passant devant le Disney Store et le magasin Rakuten.
Enfin, on revient à l’auberge de jeunesse dormir un peu et soulager (enfin !) nos pieds.
Le soir, on rejoint nos deux amis vers Nihombashi. On avait trouvé un resto sur TripAdvisor… mais les prix étaient bien plus cher que ce qu’on voulait payer pour manger. Alors on continue à marcher vers Ginza, puis on trouve un petit resto faisant des Ramen qui a obtenu un prix du Best Ramen 2014. On tente, et c’est très bon.
En sortant du resto (les tenanciers nous mettent plus ou moins à la porte ; il semble qu’au Japon on ne reste pas super longtemps à table, même le soir), on prend quelques photos de Ginza de nuit avant de reprendre le métro pour rentrer à l’auberge pour notre dernière nuit au Japon.
Et un gars de plus qui dort dans le métro…
Tous les billets de ce voyage au Japon
- Japon – Jour 1 et 2 : Le voyage Aller, escale à Tokyo puis arrivée à Kumamoto
- Japon – Jour 3 : le château de Kumamoto et les enfers de Beppu
- Japon – Jour 4 : Hiroshima et Miyajima
- Japon – Jour 5 : Himeji et Osaka
- Japon – Jour 6 : Koyasan
- Japon – Jour 7 : Nara
- Japon – Jour 8 : Kyoto Est et Sud-Est : Fushimi Inari Taisha, Ginkaku-ji et Kiyomizu Dera
- Japon – Jour 9 : Kyoto Nord Ouest : Kinkaku-ji, Daisen-In, Ryoan-ji et bambouseraie d’Arashiyama
- Japon – Jour 10 : Kyoto Centre : Palais Imperial et Nijo-jo
- Japon – Jour 11 : Lac Kawaguchi et Mont Fuji
- Japon – Jour 12 : Lac Kawaguchi et Kamakura
- Japon – Jour 13 : Kamakura et Tokyo (Shibuya et Shinjuku)
- Japon – Jour 14 : Nikko
- Japon – Jour 15 : Tokyo : Akihabara, Ueno, Yanaka et Asakusa
- Japon – Jour 16 : Tokyo : Tour Tokyo Sky Tree, Tsukiji, Ginza, Omotesandō
- Japon : Jour 17 : Tokyo : Omotesandō et Odaiba
- Japon – Le programme original du voyage