La nuit à la guest house Mikuniya à Miyajima a été assez courte car je n’arrive pas à dormir : la pluie est battante dehors et comme l’insonorisation est assez faible, on entend tout. Caroline n’a pas bien dormi non plus, car elle ne s’est endormie qu’à 1h30 du matin.
Vers 7h30 du matin, nous partons prendre le petit déjeuner, l’avantage c’est que la guest house offre le petit dej et qu’il y a un choix énorme : une demi douzaine de types de céréales différentes, plusieurs jus différents, des tartines de pain de mie, de la confiture, bref, on a l’embarras du choix. On se fait notre petit dej nous même (et il faut faire la vaisselle en partant), mais c’est toujours sympa de manger à quelque chose dont on a l’habitude.
Une fois sortis du petit déjeuner, nous prenons quelques minutes pour prendre des photos de la guest house, car elle est vraiment superbe.
Après avoir rangé la chambre et s’être brossés les dents, nous partons, il est environ 8h40, rejoindre l’embarquadère pour prendre le ferry. Les touristes ne sont pas encore là, mais les daims sont déjà réveillés, donc on a l’impression d’être quasiment tout seuls avec eux !
Sur le chemin nous voyons que c’est marée basse et qu’il est possible d’accéder au Torii Flottant ! Chose que nous n’avions pas pu complètement faire la veille au soir (malgré avoir mis nos chaussures dans l’eau). Donc nous en profitons, et même si nous avons nos valises avec nous, nous descendons sur le sable afin d’aller toucher le torii comme le veut la tradition. C’est super, on peut prendre plein de belles photos, on est bien content d’avoir pu les faire. Sur le torii, les gens incrustent des pièces dans les petits coquillages.
Nous repartons vers l’embarcadère, et après avoir pris le ferry de 9h25, nous nous rendons à la gare JR où nous parvenons à attraper le train pour Hiroshima de 9h49.
A Hiroshima, nous prenons le premier Shinkansen disponible qui part vers Himeji. Nous tentons de faire réserver les billets (car il nous semble que les billets réservés sont dans des wagons dont les sièges sont meilleurs, alors que les wagons pour voyageurs sans réservation ont des sièges plus petits), mais le guichetier semble nous dire qu’avec nos JR pass, il n’y a pas besoin de réserver (ce qui est vrai, et on se dit qu’il est juste fainéant).
Sauf qu’une fois le train parti avec nous dedans, le contrôleur nous annonce que nous n’avions pas le droit de monter dans ce train, car c’est NOZOMI et que celui là n’est pas compris dans notre JR Pass (nous n’étions pas au courant). Pour autant, le contrôleur n’est pas méchant, et nous demande juste de descendre à la station suivante. Donc nous descendons à Okayama, et nous prenons le Shinkansen suivant (qui va également à Himeji, et qui n’est pas un NOZOMI donc on a le droit de le prendre avec notre pass), et il est là juste 6 minutes plus tard que notre précédent train, donc nous n’avons pas perdu beaucoup de temps !
Arrivés à Himeji, nous souhaitons visiter le château d’Himeji, (dit Château du Héron Blanc) car il est considéré comme le plus beau château du Japon ; mais il pleut assez fort et nous n’avons pas non plus beaucoup de temps car nous devons passer le reste de l’après-midi à Osaka.
La pluie ne faiblissant pas, nous décidons de marcher quand même le kilomètre qui nous sépare du château en espérant que la pluie se sera arrêtée d’ici là… Mais évidemment, la pluie ne s’arrête pas et on est assez trempés (et nos valises aussi, parce que toutes les consignes de valises étaient occupées), donc on prend quelques photos devant l’entrée (j’ai les lunettes complètement trempées sur les photos) et on repart.
C’est là qu’on se dit qu’on aurait bien fait d’emporter des parapluies, mais justement on était venu en novembre au Japon car c’est théoriquement un des mois de l’année les moins pluvieux !
Après le court passage devant le château d’Himeji, nous reprenons le Shinkansen jusqu’à Osaka. Arrivés à Osaka, je reprend mon appli GPS, je lui demande de nous indiquer l’auberge Ark Hostel où nous avons réservés (l’appli connait bien un Ark Hotel), et nous nous rendons à l’endroit indiqué sur l’appli. Sauf qu’à l’endroit indiqué, c’est l’Ark Hotel et non pas l’Ark Hostel ! Donc nous nous sommes complètement trompés d’endroit… On reprend nos papiers et on réussit à trouver où aller, donc on reprend le métro de Osaka… sauf qu’on se trompe de ligne de métro et on se retrouve trop loin. Il faut donc rebrousser chemin, bref, on aura passé une petite heure dans le métro d’Osaka avant d’arriver à la bonne station… (on aura été bien nuls sur ce coup là)
Nous arrivons à l’auberge un peu en avance (vers 14h45), or ils ne permettent le checkin qu’à 15h, donc nous devons attendre sur place une quinzaine de minutes.
Une fois le checkin fait, nous partons vers le Umeda Sky Building. Malheureusement nous commençons à avoir vraiment mal à la plante des pieds, Caroline a mal à son genou droit à cause de la marche de la veille, donc nous n’avons pas vraiment fière allure. Surtout qu’Osaka est une ville surtout pensée pour les voitures, donc il y a des distances assez grandes entre chaque arrêt de métro.
Nous prenons le métro, puis marchons une grosse quinzaine de minutes avant d’atteindre le Umeda Sky Building. Il n’est vraiment pas à côté de la gare d’Umeda, et celle-ci est un vrai dédale de couloirs, et ce n’est pas toujours parfaitement indiqué (c’est là qu’on se dit que Châtelet-Les Halles c’est pas si mal fait).
Nous montons au jardin suspendu du building puis à l’observatoire du 40e étage afin de prendre des photos d’Osaka d’en haut.
Honnêtement, c’est pas génial car la ville d’Osaka n’est pas la plus jolie qui existe… Mais c’est sans doute mieux la nuit tombée.
On redescend de l’Umeda Sky Building, et Caro souhaite qu’on fasse un tour au magasin Uniqlo du centre commercial « Daimaru » (qui se trouve au dessus de la gare JR Umeda, juste en contrebas du Umeda Sky Building) afin de voir si elle ne trouve pas une doudoune légère pour éviter d’avoir froid. Avant d’y arriver, on va mettre encore un bon quart d’heure à trouver par où entrer, comment y accéder (c’est au 13 étage), sans parler du fait que j’ai la plante des pieds qui me brûle à chaque pas. Chez Uniqlo, les prix japonais sont un peu plus intéressants qu’en France, mais ce n’est pas la panacée non plus (sans doute déjà car ils n’ont que 8% de TVA alors qu’en France on a 20%). Finalement on n’achète rien car le modèle que Caroline voulait n’est pas disponible.
On se rend ensuite directement à la station Namba, afin de visiter le quartier animé d’Osaka qui se situe entre Shinsaibashi et Namba. On commence par la galerie Ebizu Bashi qui ressemble aux passages abrités de Paris mais en tout neuf…
Puis on remonte vers le petit temple Hozen-Ji, très joli car éclairé par des lampions et perdu dans une petite ruelle entre deux deux galeries illuminées et criardes.
On atteint la galerie Sennichimae, dans laquelle on trouve notamment des magasins de jeu d’arcade, avec plein de gens jouant tous cote-à-cote sur des bornes d’arcade. Ce qui est bizarre c’est que la moyenne d’âge n’est pas du tout jeune, et il y a plein de quadragénaires et quinquagénaires en train de jouer.
On re-rentre ensuite dans une autre ruelle (parallèle à la précédente) OzenJi Yokocho, qui présente un Osaka d’un autre âge… mais surtout des petits restaurants proposant du bœuf de Kobe, donc d’un standing hors de portée pour nous.
Puis on arrive à l’allée Dotombori, dans laquelle on trouve plein de restaurants et de rabatteurs vendant des boules de takoyaki (boulettes de poulpes), on parvient à trouver Kuidaroe Taro, le clown battant son tambour depuis 60 ans. Nous avons de la chance, car quelque fois ils l’emmènent en tournée et du coup il n’est pas là.
On achète une petite assiette de takoyaki et on part les manger juste en contre bas Tazamon Bashi, en remontant la galerie Sennichimae. En remontant la promenade Mido-Suji dori jusqu’au pont suivant Ebizu Bashi, où l’on prend en photo la Dotombori Gawa (la porte donnant accès la galerie de Shinsaibashi et entourée par des néons). On verra d’ailleurs à côté l’énorme panneau lumineux à l’effigie de Glico, avec le dessin d’un mec en train de courir, qui est devenu emblématique du quartier depuis le temps qu’il est là.
Notre tour de ce quartier est enfin fini, donc nous remontons jusqu’à Shinsaibashi par la galerie du même nom afin de reprendre le métro et rentrer à l’auberge de jeunesse.
Une fois sur place, il fait nuit et nous n’avons pas envie d’aller encore chercher un restaurant, alors nous nous prenons des nouilles lyophilisées dans un Family Mart, que nous mangerons dans la cuisine de l’auberge. Par contre, pendant qu’on mange à l’auberge, on rencontre pas mal de gens souhaitant discuter avec nous (c’est le principe d’une auberge de jeunesse, mais de là à discuter jusqu’à minuit, c’était pas prévu), et on fini par aller se doucher et se coucher aux alentours de minuit.
Tous les billets de ce voyage au Japon
- Japon – Jour 1 et 2 : Le voyage Aller, escale à Tokyo puis arrivée à Kumamoto
- Japon – Jour 3 : le château de Kumamoto et les enfers de Beppu
- Japon – Jour 4 : Hiroshima et Miyajima
- Japon – Jour 5 : Himeji et Osaka
- Japon – Jour 6 : Koyasan
- Japon – Jour 7 : Nara
- Japon – Jour 8 : Kyoto Est et Sud-Est : Fushimi Inari Taisha, Ginkaku-ji et Kiyomizu Dera
- Japon – Jour 9 : Kyoto Nord Ouest : Kinkaku-ji, Daisen-In, Ryoan-ji et bambouseraie d’Arashiyama
- Japon – Jour 10 : Kyoto Centre : Palais Imperial et Nijo-jo
- Japon – Jour 11 : Lac Kawaguchi et Mont Fuji
- Japon – Jour 12 : Lac Kawaguchi et Kamakura
- Japon – Jour 13 : Kamakura et Tokyo (Shibuya et Shinjuku)
- Japon – Jour 14 : Nikko
- Japon – Jour 15 : Tokyo : Akihabara, Ueno, Yanaka et Asakusa
- Japon – Jour 16 : Tokyo : Tour Tokyo Sky Tree, Tsukiji, Ginza, Omotesandō
- Japon : Jour 17 : Tokyo : Omotesandō et Odaiba
- Japon – Le programme original du voyage