Mexique – Jour 10 (2) : Ek Balam et Rio Lagartos

Sortis de Chichen Itza, nous étions assez fier d’avoir pu visiter une des merveilles du monde dans de très bonnes conditions ! Pas grand monde, une lumière pas trop forte (pour les photos), et aucun commerçant venu nous tenir la jambe. Nous sommes donc repartis vers Valladolid, afin de poser nos valises à l’hôtel San Clementes.

Dans l’après-midi, nous pensions ne faire que le site archéologique de Ek-Balam (nous avions réservé la visite de Rio Lagartos pour le lendemain, si possible), mais il s’est trouvé qu’en milieu d’après-midi, nous étions déjà sortis d’Ek Balam. Donc pourquoi pas pousser jusqu’à Rio Lagartos ? Le peu de flamants roses que nous avions vu à Celestun nous poussait de toute façon à essayer d’en voir davantage ailleurs…

Les photos :

Nous reprenons la route afin d’aller jusqu’à Valladolid poser nos valises, et nous repartons directement vers le Nord, cette fois en direction du site d’Ek Balam.
Ek Balam

La cité était fortifiée (elle résistait aux invasions toltèques), et c’est pour cette raison que la ville est entourée de 3 murailles.
Ek Balam

A l’entrée on arrive devant l’Arco Maya, une belle arche, bien restaurée.
Ek Balam

L’Arche.
Ek Balam

De côté.
Ek Balam

On passe ensuite devant un jeu de pelote, mais dont les anneaux ont disparus.
Ek Balam

On arrive enfin devant l’Acropolis, qui est la plus grande pyramide de la ville. Elle est divisée en plusieurs pièces, toutes reliées par plusieurs escaliers.
Ek Balam

Plusieurs parties sont protégées du soleil par des toits de chaume (des travailleurs y restaurent des sculptures, donc cela doit également servir à les protéger).
Ek Balam

Une des sculptures restaurées.
Ek Balam

Une des restaurations en cours.
Ek Balam

Une autre restauration, celle là terminée, montrant un petit promontoire, formant comme une gueule ouverte.
Ek Balam

Cette restauration est vraiment impressionnante. L’intérêt du travail des restaurateurs est indéniable !
Ek Balam

La vue depuis cette sculpture est déjà sympa. Mais on peut faire mieux en montant plus haut !
Ek Balam

Les restaurateurs à l’oeuvre.
Ek Balam

Voilà la vue que l’on a depuis tout en haut. On voit toute la jungle !
Ek Balam

A une centaine de mètres, les autres bâtiments de la ville d’Ek Balam.
Ek Balam

Redescendus, on peut prendre quelques minutes pour les visiter. Ils présentent moins d’attraits que l’Acropolis et l’Arche, mais méritent quand même le détour.
Ek Balam

Si les mexicains restaurent ces bâtiments un peu davantage, ça pourrait prendre une toute autre allure.
Ek Balam

L’Arche, vue d’en haut. On voit qu’elle était en fait une porte permettant de passer à travers une des murailles entourant la ville.
Ek Balam

Aller, on s’en va, non sans avoir papouillé de nouveaux amis !
Ek Balam

En sortant d’Ek Balam, on est bien crevé mais il n’est que 15h… Alors on se dit qu’il pourrait être bien de visiter la réserve de Rio Lagartos. Ce que nous faisons, après une bonne heure de route vers le nord.
Rio Lagartos

Rio Lagartos, c’est une réserve comme Celestun, c’est à dire une grande lagune ouverte sur la mer. On y voit notamment des cormorans.
Rio Lagartos

On voit également beaucoup de grands échassiers.
Rio Lagartos

…souvent perchés sur des arbres morts.
Rio Lagartos

Et, quand on a de la chance, ils prennent volontiers la pose sur des panneaux d’indication.
Rio Lagartos

On a d’ailleurs fréquemment le remord de les déranger… (Enfin, cela dit, la réserve est protégée et gardée, c’est déjà ça) Or, l’oiseau dérangé prend souvent son envol. Et c’est beau.
Rio Lagartos

Puis, au bout de longues minutes de voyage à entouré par la mangrove, on arrive sur une zone beaucoup plus dégagée.
Rio Lagartos

Cette zone abrite les flamants roses de Celestun, venus ici en période de nidification et de ponte.
Rio Lagartos

Les flamants ne sont pas trop farouches.
Rio Lagartos

Cela dit, il n’y en a pas autant que ce que l’on m’avait raconté. Pas grave, c’est toujours mieux que rien.
Rio Lagartos

Les envols de flamants rose, voilà sans doute ce qui est le plus joli à voir.
Rio Lagartos

Quand ils s’envolent à plusieurs, c’est encore mieux.
Rio Lagartos

Les flamants sont à l’origine blanc. Ils deviennent rose à force de consommer une crevette rose !
Rio Lagartos

Un envol à 4.
Rio Lagartos

Et puis, parmi les flamants, on découvre un autre oiseau, plus petit, plus trapu, mais tout aussi rose…
Rio Lagartos

Ce n’est définitivement pas un flamant.
Rio Lagartos

Rentré en France, je découvrirai qu’il s’agissait en fait d’une « spatule rosée », un oiseau qui est rose pour la même raison que les flamants (il mange les même crevettes).
Rio Lagartos

Le soleil commence à descendre assez bas dans le ciel. L’heure pour nous de quitter les flamants, et d’aller voir une zone où l’on récolte du sel.
Rio Lagartos

La tradition, pour les touristes, est de se badigeonner de sel sur tout le corps. Quand on arrive sur place, un couple de mexicains (touristes aussi, cela dit), l’on fait.
Rio Lagartos

Bon, nous on n’était pas en maillot de bain, alors on ne l’a pas fait. Mais le couple de mexicain nous a autorisé à les prendre en photo, alors on en a profité !
Rio Lagartos

Au demeurant, ils étaient fort sympathiques.
Rio Lagartos

Les salines sont en fait divisés en canaux d’eau salée, et de couleur rouge (mais j’ai oublié pourquoi).
Rio Lagartos

Aux abords de la saline, une espèce de mousse salée recouvre les berges.
Rio Lagartos

La visite est finie, il est l’heure maintenant de repartir vers l’embarcadère. Sur le chemin du retour, les oiseaux sont toujours là.
Rio Lagartos

Marrant de voir à quel point ils ont des perchoirs habituels. On dirait des humains.
Rio Lagartos

Trouvé quasiment au même endroit que lorsqu’on était passé à l’aller.
Rio Lagartos

Le soir, revenus à Valladolid, il pleut à verses.
Valladolid

Pour autant, on ne se laisse pas abattre et on mange dans le « Bazar Municipal », qui est en fait une halle autour de laquelle des « cuisines » proposent des plats, que l’on peut manger sur les tables disponibles dans la halle. Sympa, et pas cher.
Valladolid

Les tortas ne sont pas mauvaises ! Mais ça ne vaut pas celles de Oaxaca.
Valladolid

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