Une joute interne se joue peu à peu, sous vos yeux, et peut-être sans que vous ne vous en rendiez compte. C’est la montée en puissance de Chrome, le navigateur de Google, face à son concurrent le plus sérieux : Firefox. Pour remettre les choses à leur place, voyons l’état actuel des choses. Internet Explorer est premier mais en baisse constante, Firefox est deuxième, puis vient Safari et enfin Chrome. Je ne prend pas en compte Opéra, car il peine trop à s’imposer et ne joui pas d’une croissance réelle, alors que Firefox, Safari et Chrome, eux, globalement, sont à la hausse et grignotent des parts de marché sur Internet Explorer.
Pourquoi Firefox et Chrome sont concurrents ?
Internet Explorer étant définitivement à la baisse (même Internet Explorer 8 est en retard tant au niveau des standards que de la course à la vitesse en terme de Javascript), et Safari ne jouissant toujours pas d’une vraie volonté de voir arriver les extensions qui sont pourtant un élément fondamental pour augmenter durablement ses parts de marchés, ne restent plus que Chrome et Firefox, tous deux logiciels plus ou moins libres, en course pour le respect des standards et la vitesse d’exécution du Javascript. Chrome a aussi commencé à supporter les extensions (avec des intentions d’avoir DownloadHelper), mais pour l’instant il vient juste d’annoncer la disponibilité de ses deux premiers thèmes graphiques. A cela viennent s’ajouter deux éléments : Firefox est loin devant en terme d’utilisateurs, mais Chrome dispose de l’aide et de la puissance de Google, qui promeut son navigateur à toute personne qui visite ses sites avec Internet Explorer, pour les version antérieures à la 8.
Une utilisation parallèle
Chacun sait qu’un navigateur qui ne plante pas, c’est un navigateur auquel on ne fait pas faire grand chose, notamment la lecture de contenus au format flash : en effet, je le dit souvent, le plugin Adobe Flash est une source impressionnante de bugs dans les navigateurs. Or aujourd’hui, il n’est plus concevable de visiter le web sans plugin flash, tant ce format est omniprésent sur le web, et donc dans les navigateurs. Reste alors à ceux-ci de se montrer forts et capables de gérer les busg (c’est à dire que si un onglet crashe, les autres doivent être encore disponibles). Et c’est là que l’on peut comparer les deux navigateurs en course. Bilan : les deux ont à peu près le même nombre de bugs lorsque l’on commence à les titiller avec du flash, et je dirais que Chrome ne s’en sort pas mieux que Firefox à ce niveau.
Par contre, il arrive fréquemment que des zones de mémoire restent, lorsque vous avez utilisé un onglet où il y avait du Flash (une page Youtube par exemple), et que vous l’avez fermé correctement. Ainsi, après une bonne heure d’utilisation de Firefox sur des sites de vidéos tels que Youtube, vous allez pouvoir constater des quantités énormes de mémoire allouée à Firefox, alors qu’il ne vous reste plus qu’un seul onglet sur une page ne contenant que du code HTML (et que le procéssus Adobe Flash n’existe plus !). La conséquence sera un navigateur très très lent, qui nécessitera donc une fermeture complète avant de libérer toute la mémoire retenue. Mon expérience ne m’a pas montré de tels problèmes avec Google Chrome, mais celui-ci en a d’autres.
Google Chrome : des avantages et des inconvénients
Globalement, à l’utilisation, Google Chrome se montre un petit peu plus rapide, à mon goût, que Firefox. Et ce, même si je compare avec un Firefox sans aucune extension (celui de mon lieu de travail). Dans le défilement des pages, dans l’affichage, bref : c’est quasiment imperceptible mais le ressenti est que Google Chrome est légèrement plus rapide.
Par contre, l’absence d’extension, le placement des onglets (que je trouve mieux placés dans Firefox 3.x), et la création des nouveaux onglets placés juste après l’onglet courant sont tous un tas de petites différences/inconvénients auxquelles je n’arrive pas à m’habituer. De plus, la mode actuelle est à la suppression de la barre de menus, mais une barre épaisse et pleine de menu permet une plus grande facilité dans la compréhension du fonctionnement de ceux-ci. Ainsi, si je sais très bien comment supprimer mon historique ou encore paramétrer un proxy sous Firefox, je ne sais pas comment faire sous Chrome…
Bilan mitigé
La bataille va certainement continuer un bout de temps, mais nombreux sont ceux qui continuent à progressivement utiliser Chrome en parallèle ou à la place de Firefox. Je pense donc que la part des visites venant de Chrome ma augmenter (plus vite proportionnellement) que celle de Firefox, qui elle aussi augmentera, mais de plus en plus lentement. Chacun de ces navigateurs à de gros avantages sur l’autre, qui ne seraient pas incompatibles. On attend donc que les meilleures fonctionnalités et les meilleurs aspects se retrouve chez l’un ou chez l’autre, mais là encore, je crois que Firefox pâtit du moteur de rendu Gecko qu’il est le seul (le dernier ?) à utiliser, alors que Safari et Chrome ont mis cette ressource en commun en s’associant au développement de Webkit, qui s’avère être tout à fait efficace.
La prochaine étape : Firefox sous Webkit ?
Très intéressent comparatif !
Bonne soirée,
Dr.pepper
Très intéressent comparatif !
Bonne soirée,
Dr.pepper
Gecko est utilisé par une foule de navigateurs…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gecko_(moteur_de_r…)
Pour le reste, je n'ai pas souvenir que firefox ne libère pas la mémoire, peut-être ne parle-t-on pas de la même version.
Firefox est devenu une vraie m**** chez moi pour ma part, je suis enfin passé a google chrome n’en pouvant plus de la lenteur de ce navigateur (surtout au démarrage) et de la quantité de pages web ne fonctionnant pas correctement malgré une réinstallation propre et les mises à jours qui s’imposent. Pour le côté lourdeur il faut dire aussi que je tourne sur une antiquité (Dell d’il y a 5 ans). En tout cas l’interface chrome est chouette et laisse plus de place à la verticale d’ailleurs, c’est agréable pour naviguer.