Piwik : une très bonne alternative open-source à Clicky et Google Analytics

J’ai découvert Piwik il y a quelques jours grâce à un article sur le blog ReadWriteWeb France : Piwik, une alternative open source à Google Analytics (lien), et je dois dire que je n’ai pas été déçu. Depuis que je l’ai installé, je n’ai pas eu à m’en plaindre. Grande stabilité, belle fiabilité par rapport aux chiffres que j’obtiens sur Analytics (à quelques différences près, mais c’est normal), bref : en un mot, installez-le au plus vite.

Quelques précautions à prendre

Attention toutefois lorsque vous installerez Piwik, a le faire sur une base de donnée qui peut tenir la charge : en effet tous les logiciels de tracking enregistrent pleins d’informations à chaque visite, donc ils ont besoin énormément de place sur le serveur. En tout cas en terme de base de donnée. Prenons un exemple : je viens de regarder sur ma base MySQL sur laquelle fonctionne Piwik, et au bout d’une semaine, il y a déjà 15,5 Mo d’enregistrés sur la base. Alors bien sûr, ces 15,5 Mo se divisent en fait en 10 Mo sur la table piwik_ab_log_visit, 4 Mo sur la table piwik_ab_archive_blob_2009_07 et 1,5 sur la table piwik_ab_log_link_visit_action. Donc il est probable que, au bout d’une certaine durée (deux ou trois jours je pense), Piwik archive les données ce qui fait qu’elles prennent moins de place.

Un logiciel simple à installer

L’installation de Piwik est incroyablement simple : vous n’aurez pas plus d’information à fournir que lors de l’installation de WordPress (donc seules les informations de la BDD sont nécessaires je crois), et d’ailleurs l’interface d’installation se fait en ligne et… ressemble étrangement à ce qui se faisait pour Dotclear (en terme d’étapes) avec les skins visuels de WordPress. Mais bon : ça ne me pose pas de problème si au final l’installation fonctionne sans aucun problème, et que le logiciel est fonctionnel en moins de 5 minutes montre-en-main.

Comment ça se passe ? Comme pour un WordPress (ou plutôt comme un Dotclear), vous envoyez sur votre FTP les fichiers décompressés de Piwik, puis vous vous rendez à l’adresse indiquée dans la procédure d’installation, adresse à laquelle vous trouvez une procédure d’installation très propre. Après avoir vérifié que tout était correct en terme de paramètres serveur (niveau configuration de PHP), Piwik vous demande de rentrer les informations de connexion à la BDD, puis vous fourni le code Javascript à mettre dans vos pages. A vous après d’aller mettre ce code, par exemple dans le footer de votre WordPress. Et hop ! Instantanément, vous pouvez constater les premiers résultats : hé oui, Piwik fonctionne en temps réel (comme Getclicky), c’est donc génial ! (en plus d’être gratuit).

Une interface configurable

L’interface est tout à fait configurable, comme dans Google Analytics, vous pouvez bouger les box sur la page (ça sent bon l’AJAX), il y a même un truc qui fait des graphiques en temps réel avec un petit bout de flash (personne n’est parfait), un peu comme pour Analytics (d’ailleurs, à quand des graphiques en Javascript comme chez Flickr ?). Pour ce que j’ai vu, les analyses données sont tout à fait correctes et peuvent donner lieu à un tracking des visites aussi bon que l’on pourrait le souhaiter, et aussi poussé qu’on l’aurait avec la majorité des outils de tracking déjà disponibles sur le net.

Une communauté plus active que BBClone

A vrai dire, au début, ou plutôt, depuis environ un petit mois, je projetait déjà de me créer ou tout du moins d’obtenir une solution parallèle gratuite à Google Analytics. Il y a quelques temps, j’avais testé GetClicky, mais cet outil n’est pas gratuit (ou en tout cas pas au bout d’un mois), et de toute façon, ça n’est jamais aussi bien qu’une solution « personnelle », que l’on gère de A à Z, qui permet un export de la base de donnée, bref, une solution supplémentaire qui permette de s’éloigner du Minitel 2.0.

Je m’étais plus ou moins orienté vers BBClone, qui est un outil libre de tracking également, mais la communauté semble assez endormie, le site internet est buggé, plein d’erreurs 500 ou 404 (edit : il semble que ce problème soit réglé), bref : ça donne pas envie de s’embêter à perdre du temps pour un résultat nul. A l’inverse, chez Piwik, c’est tout-beau-tout-neuf, et ça fonctionne du premier coup. En clair : « Louis aime ça » comme dirait Facebook !

6 réflexions sur « Piwik : une très bonne alternative open-source à Clicky et Google Analytics »

  1. Pour les graphiques de google analytics en flash je pense que cela vient du fait qu’un graphe en js doit être plus gourmand en ressources que son alter ego en flash. Après ça reste à confirmer, j’ai jamais fait de test à ce sujet.
    Sinon le piwik à l’air sympa mais je me demande bien c’est quoi cet histoire de pony dans la capture? C’est des captures pour le domaine abricocotier.fr ? 🙂

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  2. J’ai jeté un oeil sur Piwik, ben y’a pas photo, je crois que je vais rester sur BBClone !
    Dans le billet ci-dessus rien que d’apprendre que Piwik consomme beaucoup d’espace base de données pour stocker les entrées visiteurs m’exaspère : franchement je m’en moque comme de ma première chemise de pouvoir retrouver qu’il y a 2 jours à 07h42 il y avait 7 visiteurs sur mon site avec telles IPs et tels navigateurs.
    Tout ce qui m’intèresse c’est les données aggrégées, et visiblement Piwik ne le gère toujours pas bien (c’était déjà ultra laborieux sur ce sujet avec phpMyVisites).

    En comparaison, BBClone garde les 100 dernièrs visiteurs (ou plus : c’est paramètrable) pour une consultation « au fil de l’eau », mais tout le reste est automatiquement aggrégé sans aucune maintenance (et c’est bien mieux ainsi, il y a 0 manipulations à faire (pas de purge / consolidation à faire tous les mois) et l’espace disque occupé reste minime (en gros les données aggrégées sur 5 ans sur un site avec 10 000 visiteurs par mois m’occupent 122ko en tout et pour tout).

    Donc BBClone est très bien sur le principe, Piwik me rebute totalement (en plus il y a du flash et de l’ajax partout, pas terrible), il me manque juste à BBClone (ou à Google Analytics) une gestion plus fine des référants …

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