On se lève tard, vers 8h, et on va prendre notre petit dej vers 8h15.
À 9h10 on demande à l’hôtel de nous commander un taxis afin d’aller au Nouveau Terminal de Bus de Jujuy. Il arrive 10 minutes plus tard. Contrairement à celui qu’on avait pris deux jours plus tôt, celui-ci ne semble mas vouloir nous arnaquer : on ne payera que 84$Ar pour faire le trajet Hôtel-Terminal (alors que 2 jours plus tôt, on en était à 102$Ar et on n’était toujours pas arrivés…).
Le bus de la compagnie El Quiaqueño arrive vers 9h40 et part à 10h00 pile.
C’est un express, il ne devrait pas s’arrêter avant la Quiaca (la ville frontière avec la Bolivie).
Et pourtant, on s’arrêtera juste après le départ, dans un petit arrêt de bus pour prendre des gens, puis également à Tilcara. Pas longtemps, bien sûr, mais je commence à avoir l’impression qu’ils ne sont pas capable de faire des directs où on ne s’arrête pas avant l’arrivée.
On repasse par la quebrada de Humahuaca, sauf que cette fois-ci, nous on est à l’avant du bus, au pont supérieur, donc on a une super vue, et grâce au fait que le bus ne roule pas trop vite et ne vibre pas trop, on peut prendre de meilleures photos que la veille.
On fait deux arrêts à Humahuaca, dont un au terminal de bus de la ville. Comme il est pas loin de midi, j’achète un sandwich à une des dames qui rentrent dans le bus pour en proposer.
Nous repartons vers le nord. La route continue à parcourir la pente montante vers la Bolivie.
Progressivement, les plaines s’agrandissent (on sort de la quebrada), le paysage devient plus aride, il n’y a plus de cactus ni d’arbres. La seule végétation est faite des petits bosquets verts/jaunes caractéristiques de cette altitude (environ 3500).
Par contre, à l’avant du bus, on crame ! Le soleil est très fort, et on ne ressent pas la température fraiche de dehors.
Au niveau du village de Tres Cruces (vers 12h40), on voit des superbes formations en demi cercle sur la montagne ressemblant aux structures de la Paleta del Pintor. Autour de la route, les couleurs sont vraiment superbes, avec le bleue et le vert de la roche notamment.
On s’arrête aussi à Abra Pampa. Apres Abra Pampa, la plaine est cernée par deux chaines de montagne, et on voit plein de troupeaux de lamas, de moutons et même de vaches brouter dans des enclos assez larges.
On arrive à La Quiaca vers 13h52. La petite gare de bus fait vraiment gare à l’arrache, avec des gens assis partout. Nous récupérons nos valises et commençons à marcher vers le poste frontière. Les villes de La Quiaca (Argentine) et Villazon (Bolivie) sont frontalières, donc pour passer de l’une à l’autre il suffit de marcher de la gare de bus de La Quiaca au poste frontière, puis du poste frontière à la gare de Villazon.
Nous marchons une bonne dizaine de minutes, jusqu’à 14h05 où nous arrivons au poste frontière.
Là, quand on arrive de l’Argentine pour passer en Bolivie, on prend un couloir sur la droite du poste de frontière. On donne son passeport à un premier guichet (immigration Argentine), puis on va au guichet suivant (10 mètres plus loin), au guichet bolivien, prendre un papier (le même papier qu’on avait du remplir à notre arrivée à La Paz avant de passer la douane). Donc on rempli le papier, qu’on donne au gars du guichet, on sait pas trop ce qu’il en fait, mais à l’arrivée il nous tamponne notre passeport et nous permet de passer.
Par contre, au guichet, on a vu des gens qui nous ont fait pitié : ils avaient juste une carte d’identité et une feuille A4, l’air assez apeurés, et j’ai cru entendre qu’ils parlaient d’une autorisation pour aller en Argentine (donc je me suis dit que c’était des boliviens qui revenaient d’Argentine). D’où qu’ils viennent, j’ai trouvé ça assez moche qu’ils n’aient pas de passeport et qu’ils doivent avoir une autorisation papier pour aller dans le pays frontalier…