L’agence Heaven m’a gentiment prêté une caméra Samsung SSD HMX H105BP au début du mois de septembre et pour une durée de trois semaines. Ne prenant pas beaucoup de vidéos dans ma vie (parce que je suis ce qui se fait de plus mauvais en terme de montage vidéo), j’ai eu du mal à trouver des terrains « propices » à pouvoir tester la caméra. C’est la raison pour laquelle, plutôt que d’attendre que j’apprenne à me servir de VirtualDub, je vais d’ores et déjà publier mes impressions personnelles sur ce caméscope. J’actualiserai ce billet au fur et à mesure que les photos et vidéos prises avec seront publiables.
(oui parce que pour être tout à fait honnête, le problème est que sur une des vidéos que l’on a faites avec le caméscope, on me voit dire des mots doux à Caroline, tout en conduisant sur les départementales de l’Eure-et-Loir : or je n’ai aucune envie d’apparaitre visuellement sur des vidéos qui vont se retrouver sur le web. D’où la nécessité d’un montage…).
Les caractéristiques de la caméra :
- Capteur CMOS Samsung 2,2 Megapixels, offrant une résolution de la vidéo de 1920×1080 pixels et 50 images/secondes (c’est donc de la vidéo Full HD). | Zoom optique / numérique : 10x / 100x | F 1,8 – 2,3
- Format photo : JPEG | Résolution photo : 2880×1620 (4.7 Megapixels)
- Objectif Schneider – Kreuznach Grand Angle de 37mm : belle image, « grand angle » pas très grand angle (comparé à ce qui se fait sur les appareils photos numériques), mais beaucoup mieux que ce qui se fait sur les autres caméras.
- Stabilisateur optique (heu, pas trop testé ça, puisque nous ne nous sommes pas amusés à filmer des choses lointaines)
- Format audio : AAC (Stéréo) | Format vidéo : H.264 HP/ MP4
- 32 Go de mémoire Flash ! Plus de 6h d’enregistrement en Full HD, sur un disque dur Flash (SSD). C’est très sympa ça, mais je pense que cela explique le prix « haut de gamme » de la caméra.
La mémoire SSD : un avantage décisif sur le disque dur
- Compact et léger : la mémoire SSD est 12 fois plus légère et 7 fois plus petite qu’un disque dur classique. En contrepartie, elle est plus chère (à capacité égale)
- Temps d’accès beaucoup plus rapide : 300 fois plus rapide qu’un disque dur classique.
- Résistance aux chocs et vibrations : comme il n’y a pas de pièce mécanique, le caméscope peut continuer à fonctionner, même en cas de chocs ou de fortes vibrations (ça c’est très important si vous voulez vous filmer en mouvement, par exemple au ski ou en faisant du skate).
- Le caméscope peut filmer plus longtemps : Le SSD consommant 8 fois moins qu’un disque dur classique, la durée d’enregistrement est multipliée par deux ! (offrant jusqu’à 3h30 d’autonomie de batterie).
- D’après la notice, il est écrit que le caméscope résiste au fortes chaleurs et aux très grands froids : il peut filmer par -30 °C et jusqu’à +70 °C.
- L’absence de pièces mécaniques fait que la mémoire ne fait aucun bruit, et ne chauffe pas : SSD 0 dB vs HDD 30,5 dB (ce qui a des incidences sur le son de la vidéo en cas de disque dur classique).
- Mémoire extensible car présence d’un slot SDHC
A propos de l’utilisation
- L’écran tactile est simple et agréable à utiliser. Il fait 2,7 pouces en format 16:9, avec une résolution de 230 000 pixels. Il a un angle de rotation de – 90° à +180°. Cela permet entre autre de se filmer soit-même tout en se voyant, par exemple si vous voulez faire des vidéos type « journal TV », ou tutoriel vidéo…
- La Poignée rotative est un classique de plus en plus indispensable, notamment lorsqu’il s’agit de filmer en « condition extrême » (ski ou skate, par exemple).
- La vitesse de réponse de la caméra est à mon goût très bonne : quand on appuie sur un bouton (que ce soit sur le côté de la caméra ou sur l’écran tactile), cela réagit tout de suite.
Les inconvénients
Je n’ai pas trouvé beaucoup d’inconvénients à cette caméra. Plusieurs choses tout de même :
- La molette de zoom est une molette latérale (il faut pousser à gauche pour dézoomer, à droite pour zoomer), ce qui est gênant car se ressent dans l’équilibre de l’image (en zoomant, on fait « tanguer » la caméra).
- Les boutons sont à mon goût trop petits (pour ceux qui sont sur l’écran tactile), et pour ceux qui sont sur le côté du caméscope, il est un petit peu risqué de les utiliser pendant que l’on film, pour ne pas provoquer de « mouvement de tangage » au caméscope.
- Quand vous lisez la vidéo sur votre ordinateur directement après avoir filmé puis transféré le fichier vidéo, celle-ci fait des traces horizontales sur la vidéo. J’imagine que c’est parce que le codec d’encodage ne doit pas être très bien lu par VLC, mais une fois que la vidéo a été ré-encodée (par Youtube, par exemple), cela va beaucoup mieux… Je ne trouve pas cela optimal : si on est obligé de ré-encoder soit-même une vidéo pour pouvoir la regarder, c’est pas fantastique. Un bon système serait une vidéo « parfaite » en sortie de caméscope (un peu comme ce que l’on a en sortie d’appareil photo numérique – quand on ne prend pas des photos en RAW).
- Le prix : à partir de 500 euros. Je crois que cela les vaut, la caméra étant vraiment au dessus de ce qui se fait dans le milieu de gamme. Mais ça reste trop cher pour moi.
Vidéos d’utilisation
Comme je l’ai expliqué en début de billet, la vidéo que nous avons faite est en cours de montage : j’actualiserai ce billet dès qu’elle sera publiée.
je voulais le tester( (enfin publier un test) mais ça marchait tellement bizarrement sous Snow Leopard… que non
Moui, leur « logiciel intégré » ne doit pas être tout à fait au point (et notamment sur Mac)…
Au passage, ça commence à sérieusement me saouler que le montage vidéo soit interdit à tout particulier qui n’a pas sous la main la puissance des ordinateurs de la NASA…
ça….
En parlant de NASA, trois liens intéressants sur l’IT et l’état fédéral
Budget : http://it.usaspending.gov/
Projet de CC de la NASA bien fichu : http://nebula.nasa.gov/
Rationnalisation de l’IT : https://apps.gov/cloud/advantage/main/start_page.do
Oui, c’est intéressant. Si cela intéresse les lecteurs, sachez que ReadWriteWeb France en parle souvent.