…Et ce, chiffres à l’appui sur la quantité de CO2 rejetée pour votre trajet en transports en commun, et sur la quantité moyenne que vous auriez rejetée si vous aviez utilisé une voiture.
Ces informations sont affichées lorsque vous utilisez l’outil de déplacement disponible sur le site de la RATP.
Comme vous pouvez le voir ci-dessus, les chiffres sont effrayants (autant que la saleté d’une certaine partie des métro et RER que la même RATP met à notre disposition au cas où on aurait envie d’être écolos), et vous font comprendre instantanément qu’il faut sinon éviter de se déplacer, au moins éviter de le faire avec un véhicule particulier.
Mais la RATP nous donne plus de détails sur le pourquoi et le comment de cette action : « Choisir les transports en commun de la RATP, c’est choisir de consommer en moyenne cinq fois moins d’énergie et émettre 10 fois moins de gaz à effet de serre que si vous utilisez votre voiture. ». Mais elle reste relativement modeste, en relativisant ses propres chiffres : « Dans sa phase de lancement, ce comparateur repose sur l’hypothèse simplificatrice selon laquelle les distances parcourues en transports en commun ou en voiture sont identiques.
Celles-ci sont calculées en additionnant les distances à vol d’oiseau entre chaque étape du trajet. Par exemple, pour un itinéraire comprenant à la fois marche à pied, métro et bus, la distance calculée correspond à la somme des longueurs de chacun des segments.
Ce mode de calcul peut parfois amener quelques distorsions (de l’ordre de 10%), notamment sur le calcul des distances parcourues par les modes routiers. »
Bref : selon moi, cette initiative est bonne. Mais celle de baisser les prix des transports en commun le serait d’autant plus : toutes les études montrent que c’est d’abord le porte-monnaie (avant les convictions) qui fait devenir écolo le grand public.