BING : une bonne idée pour le moteur de recherche MSN ?

Thé vert Bing Microsoft FAIL

Avec Bing, il semble que Microsoft ait voulu reprendre le pas sur Google. En gros, Bing est un nouveau moteur de recherche (basé sur une start-up récemment rachetée, et incluant des outils permettant d’inclure du contenu dans les recherches), mais surtout un très gros coup de pub.

Coup de pub, dis-je ? Hé oui : si Microsoft rattrape une fonctionnalité qui lui faisait depuis si longtemps défaut (l’intégration de contenu dans les résultats de recherche), le moteur de recherche ne comble pas le fossés qui le sépare toujours autant de ce qui fait la qualité de Google : la pertinence des résultats renvoyés.

Faites l’essai (d’autres l’on fait, et l’on constaté), et vous verrez. Pas plus que Cuil, Bing n’est pas fondamentalement meilleur, ni aussi bon que Google, et pas non plus, même, de Yahoo! Search. Or, si on me demandait mon avis, c’est son rachat pur et simple que je conseillerais (Microsoft l’a déjà plus ou moins tenté, en d’autres temps, mais ce n’est plus à l’ordre du jour : ce n’est pas compréhensible, puisse qu’aujourd’hui, en l’absence de jerry Yang, l’opération semble plus facile). Comme le disais Aixtal sur son blog, Yahoo! est à l’heure actuelle ce qui se fait de mieux après Google. Pourquoi vouloir tenter l’intentable chez Microsoft ? Croient-il qu’avec une petite start-up, ils vont rejoindre le mastodonte toujours aussi réactif qu’une guêpe ? Il y a de quoi se poser des questions.

Mais ça n’est pas tout. Pas peu fier de pondre une bouze (appelons un chat un chat, cf l’exemple ci dessus avec le mot clef « Thé vert »), Pierre Harand, Directeur des services Internet grand public pour Microsoft France, explique ne pas être pour une politique opaque concernant leur algorithme de ranking : « Le SEO est devenu un véritable métier. Le SEO « black hat » fait lui partie des nuisances de l’Internet : il génère beaucoup de bruit et empêche de rendre un véritable service. En tant que challenger, il est de notre responsabilité d’avancer là dessus. Nous essayons de lutter, mais ce n’est pas évident. Nous n’avons pas spécialement de bienveillance vis-à-vis de ces gens là ». En gros, je résume : « nous, chez Microsoft, quand on est leaders, on hésite pas à truster les challengers, quels qu’ils soient (cf Windows), par contre, quand on est pas leader, là on dit qu’on est des gens ouverts, transparents, sympathiques. Et vous nous croyez 🙂  »

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