Division du marché du mobile en 2 : téléphones extrêmement simples et smartphones ?

Différence simple phones et smartphones

A force de regarder l’évolution de la sortie des téléphones mobiles, on se rend compte de plusieurs choses, qui, au final, font penser que le marché des mobiles est progressivement en train de converger vers un standard de smartphone (j’y reviendrais), tout en laissant le marché des mobiles très simples se recentrer sur lui-même, afin de se consacrer à un public plus restreint, mais mieux ciblé.

Téléphones pour personnes agées

Les mobiles simples

L’économie de marché a cela de bien qu’elle voit en chaque humain un consommateur potentiel, et donc un client potentiel. Sauf que pour que le client achète un produit, il faut lui en proposer un qui lui convienne. C’est pourquoi les clients marginaux, pas encore vraiment convaincus par les potables classiques, dont le trop pleins de fonctionnalités peut effectivement faire perdre de vue les fonctionnalités première d’appel et d’envoi de SMS, sont désormais la cible de produit extrêmement simplifiés, et d’ailleurs vendus comme tels : cf les mobiles adaptés aux public plus âges, les mobiles jetables, etc.

D’un autre côté, les mobiles classiques convergent vers un standard qui, pour l’instant est incarné par l’iPhone ou le Blackberry Curve ou Bold : un téléphone qui regroupe des applications assez indépendantes, installables et supprimables, avec des fonctions proches d’un netbook (navigation, emails).

Blackberry Storm et HTC Touch HD : Comparatif des tailles 1

Les mobiles « smartphones »

Quand on observe le milieu de gamme proposée actuellement par les opérateurs, on voit plusieurs symptômes récurrents : l’écran tactile et/ou le clavier complet physique, les applications indépendantes (téléchargeables, installables, avec un simili App Store), un mode multimédia, un simili push mail (qui dépend beaucoup de l’offre que laquelle est vendu le smartphone), et un navigateur web correct.

Or, ce qui choque, c’est que ces caractéristiques se retrouvent dans tous les nouveaux téléphones. Comme si il y avait désormais un standard, et que, parmi ces fonctionnalités, on retrouvait toujours un top, milieu et bas de gamme, mais que certaines fonctionnalités étaient désormais considérées comme essentielles (au passage, je crois que le jour où l’email sera supporté dans chaque forfait et sur chaque portable, ce sera la mort pur et simple du SMS). « Ouiiiiii, mais les kikoolols ils aiment bien les SMS », me dira-t-on. Ce à quoi je répondrai que ces mêmes kikoolols aiment tout autant MSN Live Messenger, qui est désormais plus ou moins supporté par tous les OS de smartphones, et donc peut, sous condition d’être équipé d’un telsmartphone, être remplacé par ces mêmes kikoolol dont on parlait juste avant !

Smartphone Android HTC G1

La percée de Google

On me sait très amoureux du principe d’Android, mais aussi ayant l’ambition d’acquérir un iPhone (4ième génération), et actuel possesseur d’un Blackberry : tout ça pour dire que je n’aurais pas de préjugé disqualifiant sur la question. J’en vient au fait : Google a, depuis quelques temps, su développer ses produits sur les mobiles, et donc s’est imposé comme plateforme incontournable pour une majeure partie de ceux qui veulent utiliser des produits tels que les mails, la recherche, le chat, directement sur leur smartphone. Coup de chance ou pas, il y a fort à parier que cette avancée va leur permettre de faire mieux que d’autres. En effet : Blackberry a bien BBM et le pushmail, mais ces deux technologies sont pour l’heure assez fermée (BBM se limite aux utilisateur de Blackberry, et le pushmail est simplement une technologie de rapatriement fréquent de ses mails, pas un client en soit). Apple n’a pas non plus de tel produit en concurrence avec les produits mobiles de Google, même si son App Store déjà très bien installé leur permet une confortable subsistance (sinon mieux) dans les années à venir.

Où veux-je en venir ?

Simplement au fait que la mobilité, et plus largement l’informatique en mobilité, est devenu un réel écosystème, qui va permettre à tout un chacun, progressivement (et si les opérateurs téléphoniques ne freinent pas des quatre fers, une fois de plus), de posséder pour une somme pas trop élevée, un véritable terminal web dans sa poche.

Et d’ici cinquante ans, on pourra rire de ce qu’on appel un g33k aujourd’hui 🙂

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.