On se lève vers 8h00.
On prend le petit dej à l’hôtel, mais on se les caille un peu déjà.
Vers 9h30, on fait le checkout. Devant l’hôtel, des gens ont réservé le tour pour trois jours en jeep privée… Pour 800$ ! On va à l’agence Empexsa payer ce qu’il reste et déposer nos valises.
Comme on doit attendre jusqu’à 10h30, on fait un petit tour à pied dans la ville. On fait un peu de shopping et quelques photos avec des policiers. Par contre, les militaires n’acceptent pas qu’on prenne des photos avec eux.
On attend a l’agence le départ. Comme hier, les gros 4×4 occupent les deux coté de la rue, avec du monde qui s’affaire pour mettre des choses sur leur galerie : bidons, eau, bagages.
On discute avec deux parisiennes de 23 et 24 ans : Mathilde et Marine, qui feront le voyage avec nous.
Avant de partir, on demande à Luis, le chauffeur, si il peut changer de dinosaures pour les crazy pictures (il y en a plein de différents à l’agence). Il accepte et il prend un triceratops.
On part d’abord vers le Train Graveyard (cimetière de trains). Quand on arrive, il y a déjà pas mal de monde sur place. Cette fois-ci, comme on a déjà vu la partie la plus touristique, on courre jusqu’à la partie plus lointaine, où il reste des wagons voyageurs. Ça nous permet de prendre des photos complètement différentes de celles d’hier et ne n’avoir personne d’autre que nous dessus.
On reprend la voiture, on travers Uyuni puis on s’arrête à Colchani. Comme on a déjà fait la visite de la manufacture de sel, on reste dans la rue principale. On voit plein de 4×4 (la rue en est pleine), on passe devant une très vieille voiture, puis on marche jusqu’à un terrain de foot ou des jeunes boliviens font leur entraînement.
Apres Colchani, Luis nous emmène dans un hôtel de sel sur une colline, récupérer deux autres touristes, italiens : Guido et Francesca. Nous sommes maintenant 6 touristes dans le 4×4 + Luis, on se serre !
Puis on se rend à un endroit où il y a des pyramides de sel. C’est ni très beau, ni très intéressant.
On roule ensuite roule vers le musée de sel, premier hôtel de sel du désert d’Uyuni, mais aujourd’hui fermé (en temps qu’hôtel) car le gouvernement local ne voulait pas de la pollution générée par les hôtels sur le salar. Du coup aujourd’hui tous les hôtels sont en bordure. Et le musée de sel sert d’endroit pour manger le midi à un grand nombre de groupe de touristes. Il y a un énorme logo du Dakar devant (le Dakar passe par le salar ces dernières années).
On mange à l’hôtel de sel, sur des tables et tabourets en sel.
On part ensuite vers l’île d’Incahuasi. Mais d’abord, à mi-chemin, Luis s’arrête pour nous montrer des trous dans lesquels on peut trouver des formations cubiques de sel. On trouve des traces de couleurs sur ces formations, du vert et du rouge notamment. C’est normal car en dessous de la croûte de sel se trouve de l’eau salée, qui elle même contient du soufre (vert) et du magnesium (rouge).
On reprend ensuite la route, jusqu’à un endroit ou les formes géométriques au sol sont belles, où on s’arrête faire des crazy pictures.
Puis on roule jusqu’à l’île d’Incahuasi.
Luis nous propose de faire un timelapse avec un de nos iphones. L’effet est génial. Le gars se donne vraiment du mal pour qu’on ait des super photos et vidéos.
Devant l’île, il y a énormément de jeeps (au moins une cinquantaine). C’est marrant parce que dans le Salar, c’est tellement grand qu’on voit assez peu d’autre voiture. Alors que dans les endroits localisés comme le Train Graveyard et l’île d’Incahuasi, on de rend compte un peu de la quantité de jeeps qui peuvent être en même temps sur les tours.
Une fois sur l’île, Luis part nous acheter des billets car il y a la queue.
Luis nous montre les coraux et nous explique la formation de l’île et du salar.
On monte sur l’île par le chemin balisé qui emmène en haut. Nous faisons plein de photos, même si nous sommes rapidement essoufflé ; pour autant la montée est assez courte en fait.
Par contre ça tape sévèrement !
En haut de l’île on a un super point de vue d’où on voit les pistes des voitures.
On redescend par un autre chemin, où on voit le cactus qui fait 9m, donc il a 900 ans (ils poussent d’1cm par an). On voit aussi une l’arche de corail. Pareille que celles qu’on peut voit dans la mer, sauf que là on est en haut d’une île située sur un salar à 3600m d’altitude !
On repart, direction l’hôtel de sel où on dormira cette nuit.
Sur le chemin on s’arrête pour voir le coucher de soleil et faire d’autres crazy pictures.
Arrivés quasiment sur le bord du salar, la croûte de sel devient molle, du coup la jeep a tendance a déraper. Donc Luis rejoint vite la piste qui elle est moins molle.
Par contre la piste principale est très cabossée, la jeep se fait de fait tellement secouer qu’on se demande si on ne va pas finir par se retourner.
Quand on arrive à l’hôtel de sel, il y a déjà 5 voitures.
Il fait moins froid dans l’hôtel que dehors.
Dans l’hôtel nous avons un lit matrimonial et les toilettes dans la chambre. Le luxe !
L’hôtel est organisé autour d’une pièce principale dans laquelle on trouve des tables et tabourets de sel, et tout autour il y a des chambres.
Avant de dîner ils nous proposent un thé ou café… Ou plus exactement des sachets de thé, du café en poudre et un thermos d’eau chaude.
On voit un groupe d’allemands, arrivés avant nous à l’hôtel de sel, qui ont pris leur tour pour aller à la douche chaude. Ils sont une bonne vingtaine à devoir encore passer donc on abandonne l’idée de se laver à la douche chaude ce soir.
Puis dîner : soupe aux champignons et plat de frites-oignon-knaky-lama…
On va se coucher, après avoir tenté sans succès de faire des photos des étoiles dehors (mais il fait un froid glacial alors on ne reste que quelques minutes).
Avant d’aller se coucher, on se fait une petite toilette au robinet de la chambre, mais l’eau est très froide et il fait déjà assez froid dans la chambre.
On se couche à 21h20, car demain le départ est à 6h45.