Je voulais aller au cinéma en amoureux avec Caroline, mais je ne savais pas trop quel genre de film nous conviendrais à tous les deux. Après lui avoir proposé Hancock, nous sommes tombés d’accord sur le fait que ce serait certainement un petit film pas trop compliqué à comprendre, à priori drôle, avec de l’action… bref, tout ce qu’on aime.

Alors : le film raconte l’histoire d’un super-héros qui se sent obligé de faire des choses bien (sauver des gens, arrêter des malfaiteurs, etc.), sans pour autant se prendre la tête avec les détails : du coup, ses actions d’éclats se solvent à chaque fois par des millions de dollars de dommages collatéraux que la ville de Los Angeles doit payer. Bref : Hancock est mal aimé. De surcroît, il bois, c’est un gros porc. Un mec… normal. Bon. Ça c’est pour le synopsis, en gros. Les genres dans lesquels le film rentre : on a de l’action, de la science-fiction, un drame

Ensuite, le film est bon, tout en restant basique (au sens positif du terme) : on ne s’ennuie pas, on rigole bien (et souvent), la bande son est de qualité (et elle est bien placée dans le film), le scénario n’est pas trop incohérent, si tant est qu’on considère que le film est d’abord tirée d’une BD. Les acteurs jouent bien : Will Smith et Charlize Theron (dont on ne comprend pas pourquoi elle a un petit rôle au début, mais la réponse vient vite) sont très bien dans leur rôle, Jason Bateman est très crédible dans le sien. Niveau réalisation, c’est bien, niveau action et effet spéciaux, ça va. Peter Berg (également réalisateur de The Kingdom et Very Bad Things) a fait du bon boulot. Il n’était cependant pas seul : j’ai vu que Michael Mann (par ailleurs réalisateur de Heat et Collateral) -en tant que producteur- était au générique. Bref : un bon film.

Évidemment, ça ne monte pas au niveau du film « Les Evadés », mais je mettrais à Hancock 3,5 étoiles sur Allociné si je voulais le noter (et si je pouvais mettre 3,5 étoiles !).

Niveau salle : j’ai été voir le film à l’UGC Ciné Cité de Bercy. Très bonne ambiance, salle comble, applaudissements plusieurs fois durant le film, bref, communion dans la salle (ce que j’aime).

Points négatifs : Ben y’en a pas tant que ça… On peut voir déjà plusieurs grosses pubs durant le film, notamment pour Youtube (mais bon, c’est pas trop grave, vu que Youtube est déjà le leader de la vidéo sur Internet… C’est pas comme quand , dans The Island, on voit une pub pour MSN Live Search, alors qu’on sait très bien que la marque ne représente pas 2% de parts de marché…). Autre inconvénient : la fin n’est pas une totale Happy-end… (voir ci-dessous).

Spoiler : L’origine de Hancock et de l’autre super-héros est en fait évoquée dans le film à demi mot, dans la phrase où ça par de « Grèce et Perse ». On peut donc imaginer que les dieux de la mythologie ne seraient pas morts (en tout cas il en resterait deux), et que ce sont eux qui sont les super-héros d’aujourd’hui.

De surcroît, à la fin, on reste triste de voir que Hancock et Mary Embrey (jouée par Charlize Theron)  ne peuvent pas s’aimer et vivre heureux et avoir beaucoup d’enfant. En fait, ils comprennent (enfin surtout Hancock) que si ils s’aiment, et donc veulent le bien de l’autre, ils ne peuvent pas rester ensemble (parce que sinon ils deviennent mortels, donc faibles, et donc risquent de mourir). C’est la raison pour laquelle Hancock par faire le super-héros de son côté en laissant Mary Embrey avec Ray mener une vie de famille normale.

Pendant que j’y suis, je vous met quelques images sympa du film :

Edit du 10/07/2008 par Caroline :

Au fait juste une précision, avec Louis on s’est demandé hier soir d’où venait le nom de John Hancock ?

Plusieurs explications sont possibles…

Dans le film lors de son réveil à l’hôpital, l’infirmière lui dit de signer la fiche de sortie, ce qui peut se dire « give me à John Hancock »(Donnez-moi un John Hancock). Or Hancock étant devenu amnésique, il se dit que c’est là son nom et signe ainsi.

Cependant il faut savoir qu’aux États-Unis, quand on dit à quelqu’un : « Donnez-moi un “John Hancock”, cela signifie : «  Signez-moi ce papier. »

Deuxième clin d’oeil.

Il est fait allusion à la Constitution américaine au court du film par une journaliste qui fustige Hancock et ses frasques coûteuses, or John Hancock est le nom du père fondateur des États-Unis.

Sa signature est la première à figurer sur la déclaration d’indépendance des États-Unis, Le 4 juillet 1776. Peut être est-celà un rappel des origines anciennes d’Hancock.