A la suite de notre passage à Batalha et Fatima, nous avons repris l’autoroute A1 vers le Sud afin d’arriver à Lisbonne. Bon, on a tenté d’aller visiter Le Palais de Pena (la fleur au fusil), et nous sommes arrivés 30 minutes avant la fermeture des portes. Les gens au guichet d’entrée nous ont gentiment déconseillé d’aller visiter le Palais et le parc pour une demi-heure (ils nous ont dit qu’il fallait au moins deux bonnes heures). Donc nous sommes repartis vers Lisbonne, où nous avons rendus notre voiture de location à l’aéroport, puis avons pris les transports pour aller en centre-ville (notre hôtel étant un peu plus bas que la place Marques de Plombal).
Le lendemain matin, l’idée était de commencer par visiter toute la zone Sud-Ouest de Lisbonne, avec la Tour de Belém, le Monastère des Jéronimos et le Musée des Carrosses. Sachant que pour y aller, il faut prendre le train de banlieue environ 30 minutes (et sortir à la station Belém).
On va vers la Tour de Belém ! Sur cette photo, on voit à droite la statue du Christ Roi, réplique de celle de Rio.
Mais tout d’abord, passage par le monument aux Découvertes. Bien plus haut que la Tour de Belem, on y monte pour 3 euros, et la vue est bien plus belle qu’à la Tour de Belém. C’est ce monument qui est dédié à Henri le navigateur.
La vue sur le Monastère des Hieronymites (Jeronimos) depuis le haut du monument des découvertes.
La superbe rosace que l’on voit d’en haut du monument aux découvertes.
En haut à droite de la photo, on voit la tour de Belém. Voyez comment elle est petite, en fait !
Au bout d’un gros quart d’heure de marche, on arrive enfin à la Tour de Belém, qui servait à défendre l’entrée du Tage. L’entrée coûte 5€/personne, mais il y a un billet à 10€ qui donne aussi l’entrée au cloître du monastère des Jeronimos (et permet au passage d’économiser 2€).
Guerrite sur la Tour de Belém. Notez que l’entrée à la tour coûte 5 euros. Mais on peut prendre un billet à 10 euros, qui donne accès au cloître du monastère des Jeronimos (ce qui permet d’économiser 2 euros)
La Tour de Belém, vue d’en bas.
À l’entrée de la Tour de Belém.
C’est la marée basse, on voit les fondations de la tour.
La Tour de Belém est classée monument historique par l’UNESCO.
La salle de la Batterie basse (batteria baixa) Après la visite du rez de chaussee et du sous-sol, on peut monter dans les étages de la tour. Attention, l’escalier en colimaçon est assez étroit, et il y a souvent des bouchons. Du coup, la montée en haut de la tour est assez longue, alors que la tour n’est finalement pas très haute (comparée au monument des voyageurs, qui est beaucoup plus haut et offre une bien meilleure vue sur les environs).
Les étages de la tour, vus depuis le 1er étage.
La terrasse de la batterie haute (batteria alta)
Toujours cette terrasse de batterie haute
Depuis de 2e étage de la tour.
Depuis le 3e étage de la tour.
Sur le toit de la tour de Belém. Notez que la montée est fatidieuse. L’escalier en collimasson est étroit, et du coup c’est assez long pour faire monter et descendre le flot de gens en même temps…
Toujours le toit de la tour de Belém. Maintenant, redescendons ! Une fois sortit de la Tour de Belem, on marche vers le monastère des Jeronimos. Comptez 10 minutes de marche.
Le monastère des Jeronimos. L’entrée dans l’église du monastère est gratuite, mais l’entrée dans la sacristie coûte 1€, et l’entrée dans le cloître coûte 7€. Le cloître est absolument magnifique, et depuis le cloître, on peut accéder au balcon intérieur de l’église, ce qui permet de la prendre en photo d’en haut.
Le monastère des Jeronimos. Notez que le grand batiment à gauche est en fait le musée d’archeologie.
La porte qui donne accès à la nef. En vrai, on ne passe pas là 🙂
J’aime énormément la finesse des sculptures en haut du minastère des Jeronimos.
Le bâtiment du monastère qui sert au Musée Archeologique.
L’intérieur du cloître du monastère !
Cloître du Monastère des Jeronimos
Cloître du Monastère des Jeronimos
Cloître du Monastère des Jeronimos. Magique.
Cloître du Monastère des Jeronimos, vue du 1er étage.
Cloître du Monastère des Jeronimos
Cloître du Monastère des Jeronimos
Cloître du Monastère des Jeronimos
Cloître du Monastère des Jeronimos
Fonts baptismaux dans le Cloître du Monastère des Jeronimos
Eglise du monastère des Jeronimos, vue du balcons (accesible seulement via le cloître)
Plafond de l’Eglise du monastère des Jeronimos
Nef de l’Eglise du monastère des Jeronimos, vue du balcons (accesible seulement via le cloître)
Nef et coeur.
Balcon de l’église
Le coeur de l’église.
L’autel.
Une dernière photo du Monastère des Jeronimos.
En sortant du monastère et en se dirigeant vers la station de train de Belem, on passe devant le Palais Presidentiel (magnifique avec ses murs peints en rose), puis juste après on accède au musée des carrosses. Mais avant, je vous recommende ce petit resto : Luis Quente Frio, dans la rue qui longe le flan du musée des carosses. Prix très bas, tenancier extrêmement sympathique.
Et en plus le tenancier a une jolie collec’ de téléphones portables.
Donc, le musée des carrosses, disais-je (carrosse se dit « coches » en portugais), musée qui contient le carrosse utilisé en 1957 par la reine Elisabeth II d’Angleterre.
Le musée contient plusieurs types de carrosses, comme ici un carrosse d’apparat.
Le musée contient aussi des berlines (comme ici), et explique leur origine.
Un autre carrosse d’apparat.
La collection de carrosse est grandiose, et vous permettra de bien comprendre la différence entre un carrosse et une berline (et de savoir d’où vient l’appelation « berline »).
Une fois sortis de la gare de Baixa Culho, nous remontons la rue Aurea vers le nord pour arriver en bas de l’ascenseur Santa-Justa. La montée coûte 5 euros.
Seules 20 personnes sont admises à chaque voyage (alors qu’en terme de place, l’ascenseur pourrait en accueillir le double, mais j’imagine que c’est pour des raisons de sécurité). On paye son entrée à l’intérieur d’une des deux cabines de l’ascenseur.
L’ascenseur a été construit par Raoul Mesnier du Ponsard, né à Porto mais de parents français. La construction s’est achevée en 1902, et au départ l’ascenseur fonctionnait grâce à une machine à vapeur. Il fut électrifié en 1907.
Vue depuis le 1er étage de L’ascenseur Santa Justa
Vue depuis le 1er étage de L’ascenseur Santa Justa. Au fond, le château Saint-Georges.
Vue depuis le 1er étage de L’ascenseur Santa Justa. Au fond, la cathédrale de Lisbonne.
Après être redescendu, on traverse le quartier de Baixa pour se rendre sur le front de mer.
Rue dans Baixa
Mosaïque sur un immeuble dans Baixa.
La rue principale de Baixa est la rue Augusta, qui est pietonne et donne sur la place du commerce.
La rue Augusta nous mène à son Arche.
La magnifique Arche de la rue Augusta.
Les trams typiques, qui partent de la place du commerce.
La Place du Commerce
Au bout de la Place du Commerce, sur le front de mer, on pourrait mettre les pieds dans l’eau. Mais j’évite, ce genre de chose me fait toujours finir dans l’eau…
Au bout de la Place du Commerce, devant la mer, l’ambiance est plutôt décontractée
La Place du Commerce, vie depuis le front de mer.
Et maintenant, go vers la Cathédrale !
Nous voilà arrivés devant la cathédrale.
La cathédrale. De joli, il y a les azuleros autour du font baptismaux et la chapelle de San Bartolomeu.
L’autel, avec derrière le coeur en travaux.
Toujours la cathédrale. Ça ne se voit pas, mais la rosace (et ses vitraux) est plutôt jolie.
La visite de la cathédrale est gratuite, mais le cloître se visite pour 2,5€, et le trésor de la cathédrale pour 2,5€ (les deux pour 4€). Notez que la visite du trésor donne accès au balcon intérieur de la cathédrale, permettant d’avoir la vue d’en haut.
En haut du quartier d’Alfana, qui serpente la colline, on arrive au château Saint-Georges, qui est un château fort Maures. Entrée pour 7,5€
La petite place sur laquelle on arrive juste après être entrés.
On monte les quelques marches jusqu’a arriver au jardin romantique.
La vue sur Lisbonne et le Tage, depuis le château Saint-Georges.
Toujours cette place
Vue sur Lisbonne depuis le château Saint-Georges
Le jardin romantique
Il faut reconnaitre que le jardin romantique est assez joli. Calme et apaisant.
Petit escalier, à l’extrémité du jardin romantique. À gauche, la galerie du Chateau.
Chemin de ronde du site. Dans le soleil du soir, les couleurs sont magnifiques. La vue sur Lisbonne aussi.
Le chemin de ronde
En se baladant sur le site du Chateau, on constate qu’il y a des paon en liberté, avec leurs petits. Mignons comme tout.
Un paon au Chateau Saint-Georges.
Il se balade, tranquille, même s’il n’aime pas trop être approché par les humains…
L’entrée du Chateau Fort. À droite, le donjon.
En bas du pont qui amène à l’entrée, il y a des chats et des paons <3
Le périscope / tour d’Ulysse. C’est dans cette tour, également appelée tour du Trésor, qu’étaient gardés le Trésor Royal ainsi que les archives royales à partir du règne de Fernando 1er.
A droite, la Tour d’Ulysse, et à gauche la Tour du Palais.
Une fois entrés, on peut constater que le chemin de ronde extérieur est plutôt étroit.
On entre dans l’enceinte intérieure du chateau Saint-Georges
Le donjon, vu de la cour intérieure du chateau fort. Le premier observatoire géodésique de Lisbonne fut installé dans cette tour au 18e siècle.
La cour intérieure du chateau fort.
Dans cette petite maison installée sur le chemin de ronde, une petite pièce est réservée aux paons qui ne doivent pas être encore assez grands pour sortir en liberté dans
Et vive le Portugal ! 🙂
Tour sur le chemin de ronde qui fait face à Lisbonne (à l’Ouest).
Escalier qui descend à la tour de Saint-Laurent.
Les créneaux dans la lumière du soir.
En face du chateau, le Miradouro de Graça.
A droite, la Tour de la Citerne, et on aperçoit au loin le Mosteiro de Sao Vicente de Fora.
Passage maintenant au site archéologique Maure, avec juste devant le quartier islamique qui date des 11e et 12e siecles.
Toujours sur le site archéologique, au premier plan on a les vestiges du palais des comtes de Santiago, qui daterait du 15e au 18e siècle.
Vue sur Lisbonne depuis la citadelle, le soleil se couchant. En bas, on voit la place du commerce, et en haut à droite, la statue du Christ Roi.
On redescend dans la ville en prenant le tram 28. Par contre le ticket n’est pas donné. Je crois que c’était quelque chose comme 2,85€ par personne.
À l’intérieur du tram 28, ça bouge pas mal, c’est typique et vieillot, mais on adore. Sachant que plusieurs autres lignes ont exactement les mêmes trams que la ligne 28 : la ligne 25 et la ligne 12.
Une fois arrivé rue Conceiçao, on descend. On est en plein le quartier de Baixa.
Mime (homme statue) en lévitation rue Augusta.
Le mime est réellement en lévitation. Je pense à un système magnétique, mais j’ai pas pu le vérifier…
SAMEDI
Visite du Palais National de Pena et du Château des Maures.
Retour à Lisbonne, tentative de visite du musée Calouste Gulbenkian, qui contiennent les colections privées de celui-ci.
Malheureusement pour nous, nous sommes arrivés à 18h30 et le musée fermait à 18h45…
Le haut « miradouro » du parc Edouardo VII
Le parc Edouardo VII depuis le miradouro.
Le miradouro du parc Edouardo VII.
On descend le parc Edouardo VII en passant d’un coté ou de l’autre (mais pas au centre).
Le miradouro vu depuis le milieu du Parc Edouardo VII.
Et en bas du Parc, la statue Marques de Plombal.
Le soir : Bacalao
DIMANCHE
La matinée a été passée à visiter le Palais Royal de Queluz.
Juste à côté du Palace de l’Indépendance, l’église de Saint-Domingue
L’intérieur de l’église de Saint-Domingue
Dernière photo de Lisbonne avec la place Rossio
Les autres billets de ce voyage au Portugal
- Portugal : Les endroits à visiter en maximum 3 jours
- Portugal, Jour 1 : Porto, une journée de visite bien remplie
- Portugal, Jour 2 : Le Monastère de Batalha et le sanctuaire Notre-Dame-de-Fátima
- Portugal, Jour 3 : Lisbonne, une grosse journée de visites
- Portugal, Jour 4 : Le Palais National de Pena, premier palais romantique d’Europe
- Portugal, Jour 4 : Le Château des Maures et le village de Sintra
- Portugal, Jour 5 : Le Palais royal de Queluz