Je soutiens les Dyson Awards. Ce concours international d’inventions organisé par Dyson permets toujours de faire émerger des bonnes idées. Cette année peut-être plus que les autres. L’idée était de faire des inventions dans le domaine de l’aide à la personne / la médecine / L’écologie, et je dois dire que les inventions de cette année me semblent toutes plutôt abouties et utiles. Donc je relaie.
La compétition internationale pour le James Dyson Award bat son plein : une cinquantaine de projets ont déjà été retenus et sont consultables sur le site. Voici en avant première une sélection des projets français et internationaux : altruistes, ingénieux et innovants, ils ont tous à l’esprit l’amélioration de la qualité de vie de l’utilisateur et la préservation de notre planète.
DANS LE MONDE
IWA, le scooter pour handicapés : Oscar Fernandez, Nouvelle Zélande
Les personnes à mobilité réduite ne peuvent utiliser leur fauteuil roulant pour
de longs trajets, nécessitant un scooter électrique de mobilité. Actuellement,
passer de l’un à l’autre, s’avère à la fois difficile et stressant. L’IWA est un
mécanisme motorisé qui se fixe à l’avant du fauteuil, permettant à son
utilisateur de se déplacer librement sans changer de véhicule et sans aide
extérieure.
Chuck it Cups, la fin des gobelets plastiques, Nadine Brunswick, UK
Des milliers de personnes assistent aux 400 festivals de plein air organisés chaque année en Grande Bretagne engendrant une grande quantité de déchets. Le coût environnemental de ces déchets est très important. Les gobelets en plastique mettent 50 à 80 ans pour se décomposer. Chuck It Cup est un gobelet biodégradable, qui se décompose en une semaine et dont la forte contenance en nutriments préserve l’environnement. On peut aussi le manger une fois le verre bu, Chuck It Cups est également comestible !
EPMS, l’airbag pour vélos, Alvin Chan Zhi Liang, Singapour
Même en portant un casque, les cyclistes ne peuvent vraiment se protéger en cas de collision. Les impacts latéraux sont les plus fréquents, et peuvent blesser grièvement les bras et les jambes. EPMS, système de protection d’urgence pour cycliste, est inspiré de l’industrie automobile. Il déploie en cas d’impact ou de frôlement des airbags latéraux protégeant le cycliste. Il déclenche également un système d’alarme lorsqu’un véhicule s’approche trop près, avertissant à la fois le cycliste et l’automobiliste.
EN FRANCE
Nouveau souffle, le vaccin inhalable : Kévin Garcia, ENSAD
Remplacer l’utilisation de la seringue réduit la transmission de maladies, améliore la chaîne de livraison, libère le temps du personnel médical et s’adapte mieux aux pays défavorisés. Le vaccin inhalable, développé en partenariat avec l’équipe de Pr. Sievers de l’Université du Colorado, est un nouveau moyen de vacciner pour un avenir proche, va changer tout le processus aujourd’hui mis en place. Les techniques et matériaux utilisés sont conformes aux standards médicaux et s’intègrent dans une réalité industrielle.
Aceso, le plâtre sur mesure, écologique et aéré : Mélanie Auvray et Marine Hérisson, EDNA
Le plâtre médical traditionnel, peu adapté à la morphologie du patient, est lourd, perméable, et mal aéré. ACESO est composé de deux coques, clipsées sur le patient par un professionnel de santé. C’est un substitut au plâtre en ABS, matière recyclable ayant une très bonne résistance aux chocs et peu couteuse. Fabriqué sur mesure pour le patient grâce à une imprimante en trois dimensions, ACESO est adapté à sa morphologie et permet à la fracture de guérir dans les meilleures conditions.
Edi(b), la plante chargeur : Arnaud Perez, ENSAAMA
Nous sommes envahis, dans notre quotidien, par les appareils électriques gourmands en électricité et polluants pour la planète. Edi (b) est une pile à entretenir, il s’agit d’un générateur électrochimique mis à l’échelle du quotidien pour recharger nos appareils nomades. Inspiré par une découverte datant du XIXème siècle, Edi(b) a été développé avec le soutien d’ingénieurs et de professionnels de l’électricité. C’est une alternative énergétique, pratique, utile et responsable aux prises traditionnelles.
H.H. limite la transmission de bactéries : Nicolas Diacre, ISD
Les maladies nosocomiales tuent chaque année 5000 patients dans les hôpitaux. Dans 80% des cas, la transmission est causée par la mauvaise hygiène des mains de l’entourage et du personnel médical. Situé sur le lit du patient, point central de la chambre, H.H. projette une solution nettoyante pour les mains et permet de s’assurer de la disparition complète des bactéries, grâce à l’usage de lampe UV.
Superbes ces nouvelles inventions !