Quand les meilleurs talents comencent à quitter l’entreprise et quand la passion semble s’être évanouie… Michael Wolfe, 4 startups à son compteur, détaille les signes qui, selon lui, ne trompent pas quand une entreprise est en perdition (et qu’il faut se grouiller de la quitter, ou de prendre le taureau par les cornes pour la remettre à flots).
Les signes qui ne trompent pas dans les grandes entreprises
- Les nouvelles opportunités sont saisies en fonction de leur impact sur l’héritage de l’entreprise et non en fonction de l’impact sur la clientèle et le futur de l’entreprise.
- Les employés médiocres ne sont pas remerciés, puisque l’on n’arrive plus à recruter mieux.
- L’entreprise benchmarke ses concurrents directs (et souvent aussi médiocres que votre entreprise), au lieu de s’intéresser de près aux nouveaux entrants sur le marché.
- Vos collègues passent plus de temps sur Facebook, Twitter, les services de cloud, leurs iphones, ou encore à parler de leurs enfants qu’à travailler.
- Vous passez plus de temps à vous demander comment vous allez pouvoir atteindre les objectifs de croissance du trimestre au lieu de vous projeter sur du long terme.
- Des comités transverses sont crées pour régler des problèmes, qui auraient pu être résolus si les personnes en charge initialement avaient été bonnes.
- Des consultants extérieurs sont mandatés pour résoudre des problèmes qui auraient été résolus si les personnes en charge avaient eu quelques compétences.
- Quand tous les problèmes ne peuvent être solutionnés que par une augmentation de budget (pas de personnels plus compétents, ou de décisions plus sages).
- Les entreprises rachetées se délitent après avoir régressée.
- Le directeur technique passe 95% de son temps à chercher comment faire des économies et 5% du temps restant à chercher de nouvelles opportunités d’investissements.
- Le département des RH pense que leur métier c’est de l’administratif et non du leadership.
- Toutes les décisions relatives aux changements technologiques doivent passer dans les mains austères et réticentes d’un département des systèmes d’information.
- Le département des systèmes d’information envoie un mémo prévenant que toute personne utilisant un service en ligne autre que ceux de l’entreprise se verrait renvoyée.
- Vous avez un Chief Strategy Officer
- Les employés s’empoignent au bureau
- Quand les projet innovants et risqués sont annulés, que les personnels dédiés sont laissés pour compte, punis d’avoir pris des risques.
- Quand les embauches sont discutées puis validées par une entité externe à l’entreprise, même si elles étaient déjà budgétées.
- L’entreprise ferme pour les vacances juste pour mettre à plat les vacances de ses employés.
- Personne ne peut dire pourquoi il vient travailler, si ce n’est pour sa mutuelle.
- Les responsables sont balancés d’un poste à un autre sans jamais que du sang neuf ne soit injecté dans les rouages et apporte du dynamisme.
- Quand un responsable s’en va, ses équipes sont naturellement promues.
- Chaque employé s’est crée une raison pour expliquer pourquoi il est heureux de ne pas travailler pour Facebook/Twitter/Goldman Sachs.
Les signes qui ne trompent pas, version petites entreprises
- Vous vous entraînez pour les réunions de direction.
- Quand le PDG se voit interrogé par les employés sur l’activité de l’entreprise, il répond toujours par « Vous devez rester concentré sur… »
- Vous avez plus d’un titulaire de MBA dans votre équipe.
- Vous avez un Chief Strategy Officer.
- Le directeur technique sort tout juste d’un doctorat.
- Votre PDG vend au lieu d’écouter.
- Vous avez une soirée de lancement, mais aucun de vos clients ne vient.
- Les clients haïssent le produit et sa vision, du coup c’est le responsable des ventes qui est viré.
- Vous n’êtes pas mis au courant des termes du dernier round de financement.
- Vous n’avez jamais eu vent du cash dont dispose l’entreprise, ni vu les notes des réunions de directions.
- Vous vous plaignez des clients qui ne comprennent pas et qui ne sont pas visionnaires.
- Vous ajoutez des fonctionnalités uniquement parce que le comité directeur le souhaite.
- Votre PDG se dit visionnaire dans sa bio.
- Le PDG garde tout secret, parce que c’est come ça qu’Apple fait.
- Le PDG valide tous les choix des designers parce que chez Apple c’est comme ça que ça marche.
- Vous vendez une plateforme.
- Les co-fondateurs acceptent d’embaucher des responsables expérimentés mais souhaitent qu’ils leur reportent directement.
- Vous vendez à des écoles, hôpitaux et autres organisations à but non lucratif.
- Vous vendez une technologie.
- Votre meilleur proposition est d’aider les employés à casser les barrières organisationnelles pour permettre un travail transverse.
- Votre business model prend en compte le fait que vous allez devenir un des 7 sites que l’utilisateur lambda consulte chaque jour.
- Votre site va être soutenu par les publicités, et vous avez 1500 utilisateurs.
- Votre PDG évite tout contact visuel.
- C’est vraiment calme.
- Vous avez des repas gratuits mais pas de clients.
- Votre repas gratuit est à prendre à emporter.
- On vous demande souvent « de combien as-tu besoin pour vivre ? »
- Vous avez une coupe dans vos paies, et tous vos collègues disparaissent.
- Votre PDG continue d’éviter tout contact.
- Vous vous faites virer et vous devenez créancier de votre entreprise car il ne vous ont pas payé vos 5 derniers salaires.
- L’entreprise refuse de vous racheter vos parts investies dans l’entreprise.
- La liquidation de l’entreprise vous attribue 5 chaises en alu, une machine Nespresso.
Via Quora