La folie me reprend #entreprenariat

Je suis en ce moment dans une boite super. Belle ambiance, défis techniques très sympa, bref, rien à redire. MAIS, depuis que j’ai remis le doigt dans l’engrenage des statistiques, je sens le mal me re-submerger. Ce mal, c’est celui de l’entreprenariat, celui de l’envie de créer sa propre boite, ou plutôt de la voir grandir sous ses yeux, de jours en jours, avec un sentiment de fierté en même temps qu’un grand stress de tout voir s’écrouler d’un clic (bon, faut reconnaitre que y’a plus douloureux comme folie).

Du coup, me revoilà passant mes nuits complètes, mes trajets dans les transport à passer et repasser en revue les idées qui me motiveraient assez longtemps pour que je passe mes week-ends dessus, que je renonce à une partie du temps avec ma famille pour travailler sur un hypothétique futur projet.

Vous dire que je n’ai pas d’idée serait mentir. Evidemment, des idées j’en ai plein. Mais il y en a peu qui résistent au test du « est-ce que je serais prêt à prendre le risque financier de passer à plein temps dessus ? Même si cette idée finit mal, et implique une perte très significative d’argent (l’argent qui n’aura pas été gagné dans un boulot conventionnel et rémunéré. ». Cette question permet déjà d’égrener pas mal d’idées (même si beaucoup restent quand même intéressantes).

Du coup, je me fixe un but (la *meilleure* des idées du lot), et j’essaie de prendre le problème par un autre bout : « admettons que je me lance le week-end dans cette idée. Au bout de combien de temps aurais-je un produit pouvant être intéressant pour des clients ? En combien de temps pourrais-je présenter un produit assez fini pour avoir des premiers investisseurs, ou un début de lancement ? ». Là, c’est plus compliqué, mais cette question a le mérite d’en amener une autre : « aurais-je les capacité personnelles pour développer ce produit ? Quels sont les points bloquants ? »…

Et devant ces points bloquants, souvent la montagne révèle sa vraie grandeur. Et, à l’inverse d’un milieu professionnel où l’on a toujours quelqu’un pour chalenger sa solution technique, ou pour proposer un début de piste (ou de solution), là c’est du sans filet, du tout seul. Et, pour ma part, me lancer tout seul dans quelque chose que je ne suis pas certain de savoir faire jusqu’au bout et dans un temps défini me fait encore peur. Donc je continue à ne pas dormir…

[Photo CC]

7 réflexions sur « La folie me reprend #entreprenariat »

  1. @Chouchoune: Salut Chouchoune ! Tiens ça me fait penser qu’on reparlait de toi au boulot en disant que tu avais permis de nous donner des bons souvenirs de l’école 🙂

    RépondreRépondre
  2. @Chouchoune: chuis chez Priceminister, on est 3 anciens de l’école parmi les dev, + un quatrième qui est en 2A en stage (je crois qu’il est reparti y’a quelques jours)

    RépondreRépondre
  3. Hello, je suis moi meme en train de franchir le pas, je suis en train de recruter l’équipe initiale.
    Le projet en qcq mots : cloud personnel privé, réseaux sociaux décentralisés, services web …
    Si d’aventure quelqu’un lisant ce commentaire se sent le nez le picoter, qu’il m’écrive à mail1 ate sonadresse point com.
    Profils recherchés : techniques avec vision sur les usages, domaines = sys admin & techno web, participer ou avoir participé à des projets open source est un plus, projet sérieux.

    RépondreRépondre
  4. Hello les futurs startupeurs,

    Même s’il y a la crise, certains ont des rêves de folie.
    Je vous propose de regarder si un Startup Weekend a lieu bientôt :
    http://startupweekend.org/

    L’un des dirigeants aux US est français : Franck Nouyrigat.

    RépondreRépondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.