Je lisais je ne sais plus trop où que Amazon permettait à toutes les tablettes du marché de se « brancher » sur son eBook Store (le store en ligne où Amazon vend ses eBooks), et donc ne faisait pas du tout de préférence ou d’exclusivité pour sa propre tablette, le Kindle. Ainsi, les possesseurs d’iPad peuvent très bien, via une application, se brancher sur l’eBook Store et y acheter des livres numériques. Cette ouverture est à mes yeux relativement comparable à ce que fait Google avec Android.
En effet, Amazon aurait très bien pu restreindre l’accès à son eBook Store à ses propres tablettes, comme ce qu’à fait Apple (avec un succès très correct, il faut bien le reconnaître). Mais Amazon a choisit de proposer une plateforme ouverte, comme à l’époque des DRM, ou il me semble qu’Amazon était une des premières boutiques en ligne à proposer les morceaux sans DRM. Donc Amazon se dit qu’il vaut mieux permettre une concurrence relativement libre sur le terrain des tablettes (avec des concurrents comme Sigmatek, Sony, iRiver), ce afin de s’assurer une place confortable sur le terrain de la vente des contenus (les eBooks). Ce terrain d’ailleurs, ou Amazon est plutôt leader, aux côtés de Fnac en France, pour la vente de libre en ligne (mais je ne saurais pas dire lequel est devant l’autre). On voit au passage que Fnac a choisit le même modèle que Apple avec son FnacBook.
Bref, tout comme Google qui préfère « donner » Android, et même permettre l’ouverture de nombreux Android Markets, ce pour finalement récupérer plus d’utilisateurs de se services, Amazon fait à peu près pareil avec son offre d’eBooks.
J’espère pour ma part que ce modèle payera !