Snatch et Rock’n’Rolla : deux films géniaux de Guy Ritchie

Caroline et moi avons vu Snatch et Rock’n’Rolla. Ce sont deux films de Guy Ritchie, dont le premier date de 2000 et le second de 2008. Les deux ont en commun la touche particulière du réalisateur. J’avais déjà beaucoup aimé Sherlock Holmes (même si cela reste un film de divertissement pur), et je dois dire que je n’ai vraiment pas été déçu par ces deux autres films.

Sachez d’abord que chez Guy Ritchie, il semble que chaque film soit une production original où sa plume permet de développer différents niveaux de compréhension. Ce ne sont pas seulement des films, ce sont également des ambiances.

Snatch

Snatch est un bon film. Certes plus noir globalement que Rock’n’Rolla, il a l’avantage de finir en apothéose totale, avec une fin de film totalement superbe.

De Guy Ritchie, on retrouve plusieurs choses. L’omniprésence de la musique (et pas n’importe laquelle : de la musique forte, de celles qui emmènent le spectateur), et des parallélisme de scènes tout à fait bluffant. Deux scènes me viennent à l’esprit : celle de la course du chien et du lapin, et celle du combat de boxe. Celle de la course est sans doute La scène du film, elle justifie à elle seule de le voir.

Bon, évidemment, le scénario est béton, mais quelquefois on aimerais bien arriver plus vite à la suite de l’histoire (on ne voit pas comment ça va se finir), et, le moins que l’on puisse dire, c’est que la fin est à la hauteur des attentes.

Je rajoute enfin que Brad Pitt est dans un de ses plus grands rôle, et à mes yeux il est aussi bon que dans L’armée des 12 singes.

Synopsis :

Franky vient de voler un énorme diamant qu’il doit livrer à Avi, un mafieux new-yorkais. En chemin, il fait escale à Londres où il se laisse convaincre par Boris de parier sur un combat de boxe clandestin. Il ignore, bien sûr, qu’il s’agit d’un coup monté avec Vinny et Sol, afin de le délester de son magnifique caillou. Turkish et Tommy, eux, ont un problème avec leur boxeur, un gitan complètement fêlé qui refuse de se coucher au quatrième round comme prévu. C’est au tour d’Avi de débarquer, bien décidé à récupérer son bien, avec l’aide de Tony, une légende de la gâchette.

Fiche Allociné.

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Rock’n’Rolla

Rock’n’Rolla est aussi un très grand film. Là, c’est vraiment l’ambiance qui est jouissive. Les guitares basses rithment le film, quasiment de bout en bout, pour donner l’impression de Rock’N’Roll. Il n’y a pas de vraiment de fin époustouflante comme dans Snatch (il y a bien un moment, dans l’ascenseur, qui est assez bon, mais ce n’est pas réellement la fin), mais le film est d’une ambiance qu’on aime et qui nous fait regretter la fin du film. En effet, cette ambiance nous fait suivre Johnny Quid, camé mais très fin et cultivé, dans sa situation de rebel et en même temps de désabusé par la vie.

Je note que les génériques de début et de fin sont superbes. LE parallélisme de scène avec la musique se retrouve notamment dans la scène où Johnny joue du piano tandis que Lenny va au golf avec le Russe.

Synopsis :

Caïd londonien, Lenny travaille à l’ancienne. Ce qui ne l’empêche pas de savoir à qui graisser la patte et de pouvoir faire pression sur n’importe quel ministre, promoteur immobilier ou malfrat en vue. D’un simple coup de fil, Lenny est capable de soulever des montagnes. Mais comme le lui dit Archy, son fidèle lieutenant, Londres est en train de changer : les mafieux des pays de l’Est, comme les petits voyous, cherchent tous à bouleverser les règles du milieu. Désormais, c’est toute la pègre londonienne, des gros bonnets aux petits poissons, qui tente de se remplir les poches en se disputant le coup du siècle. Mais c’est Johnny Quid, rock star toxico qu’on croyait mort, qui a les cartes bien en main…

Fiche Allociné

Edit de Caroline : De mon côté, j’ai pas grand chose à ajouter, car Louis a déjà dit beaucoup de choses. J’insiste à mon tour sur l’ambiance des films de Guy Ritchie, qui transporte le spectateur dans le monde des petits voyous anglais, où la touche british donne tout son caractère au film.

JE partage aussi son avis sur la musique, qui, associée à l’ambiance londonienne et à l’accent anglais transcende le film.

Une dernière chose, je trouve que Guy Ritchie excelle dans la réalisation des scènes d’actions ou dramatique, que ce soit par le biais du parallélisme/superposition dont Louis a déjà parlé ou du rythme qu’il donne à ses plans.

5 réflexions sur « Snatch et Rock’n’Rolla : deux films géniaux de Guy Ritchie »

  1. Il faut aussi voir « Arnaques, crimes et botanique » (« Lock, Stock and Two Smoking Barrels ») du même réalisateur, qui est tout aussi phénoménal…
    Mais, je l’aurais regardé avant Snatch…

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  2. Effectivement, entre Arnaques, crimes et botanique, Snatch, Revolver ou Rock’N’Rolla, il y a du bon. Je les ai tous franchement adorés, sauf peut-être Revolver qui est un peu en dessous des autres, mais reste sympa.

    J’attends la suite de Rock’N’Rolla avec impatience (qui pourrait une trilogie au final il me semble)

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  3. @Brian: Ah putain la fin de Rock’n’Rolla est définitivement jouissive. Les guitares basses font qu’on ne s’en lasse pas. Entre Rock’n’Rolla, Sntach et Arnaque, Crime et Botanique, je crois que c’est RockNRolla qui est devant pour l’ambiance Rock et la musique de fond.

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  4. Ouais j’ai récupéré l’OST, c’est bien sympa. Ya notamment un morceau de rock assez pas mal bourin chanté en russe xD

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  5. @Brian: Bon ben j’ai vu Arnaques, Crimes et Botanique. Ben c’est pas fantastique, par rapport à Snatch et RockNRolla…

    Le mieux aurait été un RockNRolla avec une fin aussi géniale que Snatch : là c’eut été parfait 🙂

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