Billet de rentrée : We two are back

D’abord et avant tout, ce billet est le 100ième. Ca se fête. Youpi.

Voilà.

Je suis de retour sur le net, et Caroline aussi.

Après une petite virée de quelques jours en Franche-Comté, je suis maintenant chez ma grand-mère, dans les Pyrénnées orientales. Sauf que maintenant, j’ai une connexion internet. C’est pas le top, et j’en reparlerai.

La Franche-Comté :

  • Il a plut durant les trois jours où j’y ai été. C’est pas grave en soi, au moins, eux ne manqueront pas d’eau pendant un certain temps. Ca fait plaisir de voir des prés et des forêts ne connaissant pas la sécheresse.
  • Nous sommes allés faire un tour dans Vesoul. Le coeur de la ville a été pas mal rénové, et c’est très bien. Au passage, je note que pas mal de villes rénovent leur centre, je pense notamment à Chartres (très belles illuminations la nuit), ce qui donne un vrai coup de pouce à l’économie touristique éventuelle, et finalement redonne vie à un centre souvent mourant. Donc le centre de Vesoul a été rénové, c’est très joli, je vous invite à y aller. A noter : j’ai découvert une petite boutique spécialisée dans les Café. On y vend du café moulu sur place, des boites pour conserver son café, des machines, etc. Ils ont un site internet, et un joli nom : « Le comptoir des arômes ».
  • Par ailleurs, j’ai pu prendre le temps de voir trois reportages différents, précédemment téléchargés (grâce à Ubuntu) :
  • L’île d’Ailligandi : l’île des gens heureux. Un très beau reportage sur une petite île proche des côtes du Panama, où les gens parviennent à vivre en accord avec la nature, tout en étant tout à fait heureux. Preuve que ni la quantité ni la qualité des biens matériels que l’on possède ne fait vraiment notre bonheur. Hé oui : « L’argent ne fait pas le bonheur », et ces gens le prouvent de la plus belle des façon. Sans être riches, ils ont pourtant bien l’air d’être largement plus heureux que le français moyen, qui lui possède sa voiture, sa télé, son GPS.
  • Le Monde selon Monsanto. REPORTAGE A VOIR ABSOLUMENT. Pour quoi ? Parce qu’il montre d’une façon totalement neutre quelle est la stratégie de Monsanto, quel est leur but, et quels sont leurs moyens. D’abord, le but de Monsanto : vendre le maximum de désherbant Round Up. Mais bon, Monsanto reste une entreprise, son but légitime est donc de faire du profit, ce qu’on ne peut pas lui reprocher. Ensuite, sa stratégie : vendre des céréales (ou plutôt les graines de ces céréales), dont les gènes ont été modifié pour que la plante résiste à son déserbant (le round Up). Ces graines sont donc qualifiées de « Round Up Ready ». Maintenant, les moyens employés : Monsanto n’hésite pas à biaiser le maximum d’études scientifiques pour que les résultats leurs soient favorable (le reportage montre des exemples), à discréditer tout scientifique qui menacerait, prévoierait ou tenterait de publier (ou simplement de réaliser) une étude remettant en cause les bienfaits des OGM de Monsanto. Et ce en faisant pression directement sur les chefs d’états ou leurs collaborateurs directs. Ben oui : les USA considèrent que si les méfaits des OGM de Monsanto sont révélés, c’est leur agro-économie qui est menacée. Autre chose : aux États-Unis, les OGM sont officiellement considéré comme « biologiquement équivalents » aux plantes naturelles. Comme ça, le consommateur mange de l’OGM sans même le savoir. Bref : il gonfle les chiffres de consommation d’OGM (et donc la « crédibilité » de Monsanto en même temps que ses profits) sans être au courant. Bon, pour résumer, Monsanto commet tellement de maux bizarres, biaise tellement d’études, que rien que ce palmarès discréditerait la firme pour le restant de ses jours.
  • Shark Water : REPORTAGE A VOIR ABSOLUMENT. Ce reportage montre comment les requins se font massacrer partout en mer pour alimenter le marché des ailerons de requins, deuxième plus juteux trafic après celui de la drogue. En fait, les japonais raffolent des ailerons de requins, qu’ils pensent receler des vertus aphrodisiaques magiques. Si vous voulez mon avis, les japonais qui consomment de l’aileron de requin en espérant bénéficier de telles vertus n’ont pas toute leur tête. Par contre, ils ont beaucoup d’argent, et sont prêt à le dépenser. Au final, on peut considérer que la population de requin ne constitue plus qu’un seul dixième de ce qu’elle constituait il y a une cinquantaine d’année. Or, les requins ne sont pas du tout dangereux pour l’homme ! Hé oui ! Même les requins marteaux et les requins blancs ! En fait, même si ils sont carnivores, ils ont une peur effroyable des humains, et de surcroît n’aiment pas le goût de notre viande. La preuve, c’est que les éléphants, qui font bien moins peur aux gens, tuent énormément plus de gens chaque année que toutes les espèces de requins réunis ! Bon, pour revenir au sujet initial, le film explique que les requins sont essentiels à la vie sur terre (et que de toute façon, si ils sont là, c’est pour une bonne raison) parce qu’ils sont les grand prédateurs marins, et qu’à ce titre ils régulent la population de poisson de nos océans. Or, c’est cette population de poisson qui régule la quantité de plancton. Ainsi, si les requins ne sont plus là, la quantité de poisson en mer devrait augmenter considérablement, et donc la quantité de plancton diminuer d’autant. Le problème vient du fait que le plancton est à l’origine de 75% de l’oxygène de la terre. Rappelons nous que l’homme, aussi intelligent soit-il, n’est plus grand chose sans oxygène indispensable à sa respiration, et donc à sa (sur)vie. Là, on ne rigole plus du tout. Encore autre chose : le film (ou le documentaire, c’est comme vous voulez), a quand même gagné 26 récompenses internationales, ce qui n’est pas rien. Ci dessous, la bande-annonce du film, puis un petit lien vers le site SharkWater.com. Si vous souhaitez signer LA pétition pour empêcher la pèche des requins, c’est sur SavingSharks.com.

SHARKWATER

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.