Mimétisme de chacun, ou vraie raison commune ?

Ce matin en prenant mon train RER D, et alors que je m’installe, quelque chose que je n’avais jamais remarquer avant m’a frappé : les gens se placent presque tous dans le sens de la marche du train.

Bizarre, non ? Intriguée j’ai observé d’un peu plus près le placement des gens. Bon déjà pour tous ceux qui voulaient une place près de la fenêtre vous pouvez aller vous rhabiller. Reste ensuite pour vous assoir dans le sens de la marche, les places couloirs, puisque vous n’allez tout de même pas cherchez à vous coller aux autres usagers. J’ai déjà vu des gens prendre très mal le fait que quelqu’un vienne s’assoir à côté d’eux alors qu’il y avait de la place autour.

Enfin quoiqu’il en soit, les gens semblent d’abord « remplir » les places assises dans le sens de la marche ; et quand vous arrivez pour vous assoir il ne vous reste plus qu’à vous mettre face à eux, situation qui peut parfois vous mettre mal à l’aise.

Après cette observation je me suis interrogée sur les raisons de ce placement particulier. Eh bien je dois avouer que je nage complètement dans le flou ! Alors je sais bien qu’il existe un mal des transports, certaines personnes sont indisposées quelque soit le moyen de transport, mais cela ne peut malgré tout pas représenter la majorité des cas. Je me suis demandée ensuite s’il ne s’agissait pas d’une sorte de mimétisme, le premier venu se plaçant ainsi tous les autres l’imitent jusqu’à ce que « toutes » les places dans le sens de la marche soient prises. Cependant ça ne répond pas à mon interrogation première : Pourquoi les gens viennent se placer naturellement dans le sens de la marche ? L’habitude de la voiture me répondrez vous, oui pourquoi pas, mais encore.

3 réflexions sur « Mimétisme de chacun, ou vraie raison commune ? »

  1. Hum… déjà tu as eu de la place soit contente 😀
    Plus sérieusement : Moi je m’assis dans le sens inverse la plupart du temps car j’ai l’impression de pouvoir voir plus longtemps le paysage qui défile.
    Ensuite les gens de Paris (où j’ai vécu jusqu’à mes 16 ans et j’en ai maintenant 19 donc pas si longtemps) ont vraiment un caractère de cochon dès que tu t’assois près d’eux ! C’est incroyable. Il m’est arrivé d’essayer de parler avec des personnes plus ou moins âgés et certains m’ont carrément ‘craché à la gueule’ : Mais que voulez-vous Monsieur ? »
    Erf… Bah je suis un être curieux. Mais ça dérange. À Bordeaux, maintenant, les gens que j’ai rencontré jusque là était ouvert, pire (ou mieux pour moi) ils viennent vers moi… Peut être est ce parce que je suis mat de peau. Allez savoir… Bref…
    Le problème du train je pense qu’il est avant tout psychologique :
    Je veux être dans le sens du train pour avoir l’impression de le conduire mais aussi pour être le premier au courant si je constate qu’il déraille et qu’il va avoir un accident.

    Alors bien sûr on se dit pas ça tout le temps et consciemment dans la tête mais ça doit influencer le choix du sens de positionnement sur les places assises !

    Qu’en penses-tu ?

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  2. @Jiritsu : Je partage ton avis : les « parisiens » et les « banlieusards » sont des êtres complètement fermés. Si tu as le malheur de t’asseoir trop près d’eux soit tu as le droit à une réflexion désagréable, soit ils changent de place (à croire que tu dégages une odeur pestilentielle !). De plus on a l’impression de les agresser si l’on tente simplement d’esquisser un mot, sauf cas particulier bien sûr, ne généralisons pas.

    En ce qui concerne le « placement », moi aussi j’aime bien me mettre dans le sens inverse, j’ai effectivement la sensation de voir plus longtemps le paysage défiler. Et puis si jamais le train déraille, je ne serais peut être pas la première au courant mais au moins je serais maintenue en place par mon siège. 😉

    Sérieusement je crois aussi que le placement de gens est inconscient, ils ne passent pas 15min à se triturer l’esprit pour savoir où ils vont se mettre.
    L’idée de la conduite est pas mauvaise, mais je pencherai plus pour l’anticipation. Je m’explique tu parlais d’une envie de » savoir », « d’être au courant » d’un éventuel problème, et bien réflexion faite je me demande si ce n’est pas ça : les gens se placeraient face au danger, pour mieux l’affronter (ou pas d’ailleurs ;-)).

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  3. Pas faux mais autre hypothèse et l’une des plus logiques (!)
    Ils se mettent dans le sens où l’escalier est le plus proche 😀

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