J’ai décidé de faire ce billet à la suite de la lecture de deux autres.

D’abord, tout le monde l’aura vu, l’économie mondiale ralentie. Cela entraine entre autres des contrôles plus sévères sur les dépenses, des réticences plus grandes à l’investissement, bref : l’économie tourne au ralenti.

Dans ce contexte, l’industrie du logiciel libre propose des outils gratuits, pour majorité sûrs, et d’une efficacité très proche (voire quelque fois meilleure) que le monde du logiciel propriétaire.

• C’est ce que dit l’Open Source Alliance, qui s’est rendue compte auprès d’un grand nombre d’entreprises que le coup des licence était une des plus grosses raisons qui expliquait le passage du monde propriétaire au monde open source.
• Mais ça n’est pas tout : le monde du libre rattrape, et amême l’ambition a court terme de dépasser sur certains critères le monde propriétaire. C’est dans ce cadre que Mark Shuttleworth annonçait récemment que le bureau Ubuntu serait plus joli que celui de Mac OSX a l’horizon 2010.
• Et ce matin, rebelotte : Eric Dupin écrit un article sur son blog, dans lequel il explique que l’assistance est un élément essentiel dans le rapport du fournisseur de service avec son client, en prenant l’exemple des web agency.

Bref, pour conclure avec tout ça :

La gratuité des logiciel libre est une formidable opportunité économique. Elle permet de fournir au client une solution gratuite, transparente, pour laquelle il peut comparer les critères, les caractéristiques. Bref : le logiciel libre apporte de la crédibilité au client. Mais le client en question n’est pas un professionnel de l’informatique (ou dans la majorité des cas), et la vente d’un service d’installation et même de personnalisation d’un logiciel libre reste très limitée si elle n’est pas accompagnée de la vente d’un support, d’une assistance.

Support et assistance sont les deux mots qui permettrons à ceux qui ont une connaissance suffisante dans les logiciels libres de pouvoir remplir leur assiette pendant très, très longtemps.